Briefing à l'issue de la réunion du gouvernement, tenu par le ministre des Finances, Adrian Câciu, et le porte-parole du Gouvernement, Dan Cărbunaru

26 Janvier 2023

Dan Cărbunaru : Bonjour, mesdames et messieurs, Soyez bienvenus je vous au point de presse du gouvernement.

À côté de moi, et je le remercie d'être présent, se trouve le ministre des Finances, M. Adrian Câciu. Le Gouvernement a pris aujourd'hui toute une série de décisions importantes. L'une d'entre elles concerne également le programme " Nouvelle Maison ", à propos duquel M. le ministre peut vous fournir plus de détails, mais comme c'est aussi le jour de la publication des prévisions sur l'état de l'économie roumaine, M. e ministre sera prêt à vous donner également des détails sur ces éléments. S'il vous plaît, vous avez la parole, monsieur le ministre.

 

Adrian Câciu : Oui, merci beaucoup, bonne journée. Aujourd'hui, le Gouvernement a approuvé le plafond du programme "Nouvelle maison" pour 2023, d'une valeur de 1,5 milliard de lei. Cela fait partie de cette approbation rapide des plafonds des programmes avec des garanties de l'État car l'intérêt du gouvernement est que l'argent parvienne le plus rapidement possible à l'économie et aux bénéficiaires, aux citoyens. Le programme « Nouvelle maison », lancé en 2009, est un programme réussi. Il s'agit, de notre point de vue, d'un instrument par lequel nous pouvons accompagner les bénéficiaires, notamment les jeunes, dans l'achat d'un logement, avec des conditions de financement un peu plus favorables que ce que propose actuellement le marché bancaire, surtout dans le contexte où les taux d'intérêt sont élevés et les éléments d'avance, respectivement les garanties, sont assez limités ou, si l'on veut, contraignants. J'encourage, comme je l'ai dit au début de la réunion du gouvernement, tout le monde à postuler à ce programme, car je veux, et j'en ai également discuté avec le Premier ministre, que ce plafond que nous avons alloué aujourd'hui soit effectivement épuisé d'ici le milieu de l'année et que nous puissions compléter. Pourquoi ai-je dit qu'il est en convergence avec les autres programmes gouvernementaux? Parce qu'hier j'ai signé l`ordre pour l`allocation des plafonds pour le programme "Rural invest" et maintenant les accords avec les banques sont à passer. Je signe aujourd'hui l'arrêté d'attribution des plafonds du programme IMM Invest Plus. Comme vous le savez, c'est la première fois que ce programme est approuvé avant le début de l'exercice, afin que toutes les démarches soient faites pour que l'argent parvienne le plus rapidement possible aux entreprises, tout comme le programme "Nouvelle maison" c'est-à-dire aux citoyens.

 Aujourd'hui encore, les données de la Commission Nationale de Prévision valident, de mon point de vue, les efforts déployés par les entrepreneurs, mais aussi par le gouvernement, pour l'année 2022, une année très compliquée - tant d'un point de vue économique et social, que sécuritaire, et de stabilité - et attestent le fait que nous avons une augmentation du PIB nominal de 49 milliards d'euros, soit 22 milliards d'euros de plus que ce qui était prévu début 2022. Un contexte, encore une fois, très difficile, où les choses ont changé d'un d'un mois à l'autre, surtout à partir de février 2022, lorsque l'agression russe en Ukraine a commencé. Ce que je vois dans cette prévision pour 2023, qui garde l'élément prévisionnel d'une croissance économique de 2,8 % et d'un retour côtés construction et  l'agriculture, mais aussi ce que je vois dans les éléments de résultat de 2022 - et c'est gratifiant de mon point de vue - c'est le fait que la croissance économique de 4,9% pour l'année 2022 repose sur la formation brute de capital fixe au détriment de la consommation. C'est le modèle que lorsque nous sommes entrés au gouvernement nous avons essayé de recréer, de restructurer et de  redessiner pour que la croissance de l'économie repose structurellement sur des éléments consolidés d'investissements privés et publics. De plus, tous les éléments de soutien à l'économie et aux citoyens, qui ont englobé  environ 6 % du PIB en 2022, si l'on exclut le crédit d'impôt, qui est de 4,7 % à 4,8 %, donc au total, il est supérieur à 10 % si on tout aditionne. Mais si nous ne discutons que des stimuli que le gouvernement a trouvés pour soutenir l'économie et qui se reflètent dans cette réponse de l'économie, car il n'y a pas d'autre recette que l'injection de capital et d'incitations dans le contexte de tensions économiques, afin de pouvoir surmonter cette période. Cela ne signifie pas, encore une fois, que les choses sont dans un domaine où nous nous sommes complètement rétablis. L'année 2022, comme je l'ai déjà dit, a été l'année de la compensation et de la réduction des effets négatifs. L'année 2023 doit être l'année de la reprise et l'année 2024 doit être l'année où le pouvoir d'achat des citoyens et des entreprises augmente. Je suis à votre disposition pour vos questions car je suis convaincu qu'il est plus important de répondre à ces questions.

 

Journaliste : Bonjour. Monsieur le ministre, vous avez dit que vous encouragez les Roumains à postuler pour ce programme "Nouvelle maison". Cependant, j'ai également reçu un signal de la Banque nationale, les économistes ont dit que les Roumains devraient être beaucoup plus prudents lorsqu'ils contractent un prêt. Comment devraient-ils faire?

 

Adrian Câciu : Je fais quand même une différence, voyez-vous, tant que je serai membre du gouvernement, je ferai la promotion des programmes gouvernementaux. Je fais la différence entre une approche générale, qui doit être prudente, et une approche, au final, où l'État se solidarise avec le bénéficiaire du crédit, afin de l'accompagner pour pouvoir avoir de meilleures conditions de financement, en comprenant toutefois , aussi à travers ce programme, mais aussi à travers d'autres, qu'il y a un besoin de continuité et de développement. Il ne faut pas tomber dans le piège d'une prudence excessive, mais avoir une prudence structurée sur des éléments de soutien que l'Etat peut également accorder.

 

 Journaliste : On pourrait s'attendre à ce qu'un Programme "Nouvelle Maison" soit modifié dans le futur et voir des mensualités fixes pour un prêt immobilier par exemple, car les mensualités ont doublé...

 

 Adrian Câciu : C'est une idée, laissez-nous y réfléchir. Maintenant, vous m'avez parlé de cette idée. En parlant de taux d'intérêt fixe, je pense que notre combat cette année, comme je l'ai déjà dit, sera contre l'inflation, un combat que nous ne menons pas seuls, la Banque Nationale se bat aussi avec nous, chacun selon sa politique, y compris la stabilisation, respectivement la baisse des taux d'intérêt. Parce que maintenant un intérêt fixe ne serait pas favorable, s'il est élevé. Il est important que les taux d'intérêt commencent à baisser, mais cela doit aussi être la conséquence de la baisse de l'inflation.

 

Journaliste : Monsieur le Ministre, j'ai vu aussi dans d'autres pays, l'Etat intervient et aide les citoyens qui ont des emprunts, ils ont soit gelé les taux soit sont venus compenser. Vous, au sein du parti, avez-vous eu cette proposition d'un collègue – que l`Etat ou la banque compense 1 ou 2% d'IRCC ou de ROBOR ? Comment voyez-vous ces solutions ?

 

Adrian Câciu : Je me suis déjà exprimé sur ce sujet même sur votre chaîne de télévision. En ce moment, les taux d'intérêt sont très élevés. Une bonification d'intérêt ne serait pas la meilleure solution pour les Roumains, car elle pourrait faire en sorte que les taux d'intérêt restent à ce niveau. Nous voulons voir et trouver les mesures pour que les taux d'intérêt baissent à un moment donné, également en 2023, et, pourquoi pas, pour trouver des éléments de soutien à la population considérée non pas nécessairement comme un individu, mais comme un ménage ou une famille.

 

Journaliste: Il y a des inquiétudes, la Banque nationale en parlait aussi, de l'incapacité du gouvernement à mener à bien les réformes du PNRR et, très important, elle a également parlé du pourcentage du PIB que nous allouons aux pensions spéciales, qui pourraient devenir insupportables, ont déclaré ces gens gens-là.

 

Adrian Câciu : Vous formulez un peu la question liée à l'opinion de quelqu'un de la Banque Nationale comme si c'était l'opinion de la BNR. Je suppose que les opinions sont personnelles. Nous avons tous des préoccupations. Un autre combat est la mise en œuvre du PNRR, même si dans certaines zones il n'est même pas parfaitement élaboré. Je crois que jusqu'à présent nous avons fait nos devoirs du côté du PNRR et, là où il reste encore des éléments à régler, même mes collègues cherchent des solutions, pour que la demande de paiement numéro 2 soit également soumise et que nous puissions passer à autre chose, avec la partie de réformes et de repères. Par contre, concernant ce domaine des pensions spéciales, je ne sais pas, il y a des avis.

 

Journaliste : Monsieur le Ministre, pour l'année 2024 pourrait-on voir de nouvelles hausses d'impôts ou pourrait-on voir la suppression des facilités fiscales pour certains secteurs ?

 

Adrian Câciu : Quelle année, 2024 ? Je vous ai dit assez clairement, et je pense avoir été assez clair, qu'en 2023 et 2024 il n'y aura plus d'ajustement massif, le jalon du PNRR nous disant ce qu'il fallait faire en 2023. Par contre, toujours dans le PNRR on prévoit que d'ici 2026, après l'analyse du régime fiscal, nous engagerons une série d'ajustements. De mon point de vue, cela se fera, mais nous vous le ferons savoir après les décisions de la coalition, mais pas avant 2024.

 

Journaliste : /.../.

 

Adrian Câciu : Oui, je n'ai pas dit ce qui sera fait. Vous verrez quand nous lancerons ce débat et sa mise en œuvre en 2025-2026, dans certains domaines.

 

Journaliste : Je demande ceci...

 

Adrian Câciu : Encore une fois, il faut comprendre une chose, car on pose  toujours la question  comme s'il s'agissait d'un sujet qui défavorise certains ou d'autres - là où il y a des distorsions économiques créées par la fiscalité.

 

Journaliste : Je pose cette question parce qu'aujourd'hui, un secrétaire d'État au Ministère des Finances a déclaré qu'en 2024, nous pourrions voir de telles éliminations...

 

Adrian Câciu : Je ne commente pas les avis exprimés lors d'un symposium, ça dépend du contexte, je ne connais pas le contexte.

 

Journaliste : Je comprends.

 

Journaliste : Je veux vous interroger sur la contribution à la santé pour les pensions qui dépassent le seuil de 4 000 lei, quand sera-t-elle adoptée ? Nous savons qu'il y a eu des discussions sur un projet d'ordonnance pour rembourser ceux qui ont payé. Quand sera-t-il prêt et de quel montant s`agit-il ?

 

Adrian Câciu : Dans la prochaine période. Maintenant, ceux des Finances calculent l'impact et, en collaboration avec le Secrétariat Général du Gouvernement, le Ministère des Affaires Intérieures, le Ministère de la Défense, travaillent sur cet acte normatif afin que, dans la prochaine période, il apparaisse, soit publié en transparence, respectivement à approuver par le gouvernement.

 

Journaliste : Une estimation, vous n'avez pas de montant ?

 

Adrian Câciu : Je ne vous donne pas ce montant maintenant.

 

Journaliste : Et j'ai une autre question concernant OMV. Avez-vous demandé à la Commission européenne une réponse, une réaction concernant la transposition de cette directive ?

 

Adrian Câciu : La réponse ou le cas n'est pas lié à cette compagnie. C'est lié à ce sur quoi reposait le règlement, quand le règlement européen a été construit.

 

Journaliste : Ce document est-il arrivé ?

 

Adrian Câciu : Non, pas encore.

 

Journaliste : Bonjour ! Je voudrais vous demander dans quelles conditions le système de compensation du prix du carburant pourrait revenir et s'il y a de l'argent pour cela.

 

Adrian Câciu : Eh bien, ici, voyez-vous, ce gouvernement a cherché des solutions en fonction de la dynamique de l'évolution de l'économie ou de la situation à laquelle les citoyens ont été confrontés ; et il est intervenu à chaque fois. Il est également venu avec le paquet "Soutien à la Roumanie", alors que la situation était, si vous vous en souvenez, y compris le problème lié à l'euro, début février, lorsque l'agression en Ukraine a commencé, la guerre, lorsque le prix des carburants a augmenté. Ainsi, il est intervenu lorsque les choses ont atteint la limite du supportable. Je peux vous dire une chose : que ce gouvernement interviendra si les choses deviennent trop volatiles ou insoutenables pour l'économie et les citoyens. À l'heure actuelle, au moment où nous parlons, les choses ne sont pas dans ce domaine et nous pouvons regarder. J'ai vu - des comparaisons sont faites avec le début de l'année. Regardons les comparaisons avec février 2022, pour avoir une période de comparaison, lorsque les prix ont commencé à augmenter très haut. Mais nous devons aussi regarder le marché du pétrole et le marché du carburant. Il y a plusieurs éléments à prendre en compte et nous verrons. Le moment venu, ce gouvernement interviendra, je vous l'assure.

 

Journaliste : Y a-t-il de l'argent pour soutenir le programme pendant encore trois ou six mois ?

 

Adrian Câciu : Au fur et à mesure que des solutions ont été trouvées pour intervenir, des solutions seront trouvées. Un calcul sera fait et on verra comment cela peut être fait et combien cela peut être pris en charge.

 

Journaliste : Bonjour. Le régime a été introduit le 1er juillet. A cette époque, le diesel était supérieur à 9 lei. La question est, avez-vous un…

 

Adrian Câciu : Je ne voudrais pas fixer de plafond.

 

Journaliste : C'était l'idée...

 

Adrian Câciu : Je ne voudrais pas fixer de plafond, car le plus important est de regarder, encore une fois, le coût total supporté par l'économie, car cela peut être un plafond comme - je ne veux pas fixer de plafond, pour ne pas créer d'attente - on attend jusqu'à je ne sais quel niveau. Non. L'idée de base est qu'il faut regarder le coût total d'un ménage ou d'une entreprise, parce qu'alors ce n'était pas seulement le prix du carburant, c'était aussi le prix de l'énergie, c'était le prix des services publics, et on doit examiner les coûts totaux et trouver un support qui couvre ces coûts. Je ne voudrais donc pas, encore une fois, fixer un niveau d'attente.

 

Journaliste : Et pourtant vous n'avez pas de niveau de référence ? Donc, vous faites rapport à février 2022 ou…

 

Adrian Câciu : Je vous assure que nous avons tout le nécessaire comme niveau de référence. Je ne veux pas le rendre public parce que nous créons une fausse attente. Il peut être plus rapide d'intervenir, si les choses se manifestent par une volatilité plus accélérée ; peut-être que c'est à ce niveau, peut-être que c'est... Il faudra voir. C'est la dynamique économique qui motive la réponse d'un gouvernement. Merci.

 

Journaliste : Merci.

 

Journaliste : Une question, si vous me le permettez, j'ai vu que l'inflation diminue, mais elle diminue très peu. Pourriez-vous nous dire quand nous pouvons également nous attendre à des baisses de prix ?

 

Adrian Câciu : Je réfléchis à plusieurs mesures. Nous aurons cette réponse quelque part après le milieu de l'année.

 

Journaliste : Nous pourrions alors voir les prix baisser ?

 

Adrian Câciu : A travers plusieurs mesures. Ils ne diminuent pas naturellement si nous ne les aidons pas. Merci beaucoup!

 

Dan Cărbunaru : Merci beaucoup pour votre participation, Monsieur le Ministre, je remercie également les journalistes qui ont posé des questions. Nous continuons le point de presse. Je voudrais, avec notre permission, revenir sur les décisions prises par l'Exécutif aujourd'hui lors de la réunion du gouvernement. En termes de soutien à l'agriculture, les aides d'État continuent de réduire les droits d'accise sur le carburant diesel utilisé dans l'agriculture. Comme l'a annoncé le Premier ministre Nicolae Ciucă au début de la réunion de gouvernement, l'Exécutif a discuté et approuvé cette poursuite du soutien apporté au secteur agricole. Il s'agit du soutien accordé aux agriculteurs pour l'achat de carburant diesel. Par l`arrêté approuvé aujourd'hui, le gouvernement a établi les conditions dans lesquelles les aides d'État aux agriculteurs sont accordées cette année, en réduisant les droits d'accise sur le carburant diesel utilisé dans l'agriculture. Sous forme de remboursement, cette subvention sera de 1,529 lei par litre, la valeur totale du régime d'aides d'État étant de 500 millions de lei. Ce montant sera accordé sur le budget de l'État, par l'intermédiaire du budget du Ministère de l'Agriculture et du Développement rural. C'est une mesure qui rejoint d'autres formes de soutien que le gouvernement accorde aux agriculteurs, des aides financées par des fonds européens, ou des mesures de soutien aux produits roumains, des facilités accordées par Agro IMM Invest ou Rural Invest, pour mettre en valeur le potentiel de l'agriculture roumaine. Aujourd'hui également, le gouvernement a décidé d'ouvrir le Point de passage frontalier international et le bureau douanier frontalières de Racovaț, Roumanie - Diakivţi, Ukraine. Cet acte normatif prévoit la réouverture d'un point de passage frontalier fermé pendant 12 ans, presque 13 ans, ne répondant pas aux exigences d'un point de passage frontalier extérieur pendant toute cette période. Ce point sera ouvert au trafic international de voyageurs, piétons et routier, y compris les bus, y compris le fret, avec un horaire de fonctionnement permanent. Cela fait partie des mesures que le Gouvernement dela Roumanie a préparées et mises en œuvre pour soutenir l'Ukraine, les citoyens ukrainiens, mais aussi l'ouverture affichée envers le flux de citoyens réfugiés, mais aussi les flux de marchandises, la Roumanie étant l'un des États qui agit extrêmement activement en soutenant à la fois l'Ukraine et ses citoyens touchés par l'agression militaire russe. L'opérationnalisation du nouveau régime d'exploitation de ce point de passage frontalier de l'État se fera progressivement, dans un premier temps, il sera ouvert au passage des camions sans cargaison et des camions-citernes, puis, en fonction des conditions d'infrastructure, et pour d'autres types de véhicules et de marchandises. Les postes nécessaires pour effectuer le contrôle de la frontière nationale, respectivement le contrôle des marchandises, seront assurés en complétant le nombre de postes approuvés pour la Police des frontières, l'Autorité douanière roumaine et la Société nationale d'administration de l`infrastructure routière. Tels seraient les principaux éléments que je souhaitais vous présenter. En conclusion, cependant, je voudrais également souligner le fait que le Gouvewernement a adopté l`arrêté  concernant l'approbation de l'effectif moyen maximal pour l'année 2023, pour les opérateurs économiques de l'industrie de la défense nationale qui exercent leurs activités conformément à la loi 232 de 2016, relative à l'industrie de la défense nationale, à travers cet acte normatif, la protection du personnel et des opérateurs économiques sera assurée, dans les périodes non couvertes par des commandes ou des contrats d'opérateurs économiques avec un capital majoritaire et/ou intégral dans l`industrie de la la défense nationale. Je vais vous dire quelques mots concernant qui sont les bénéficiaires de ces décisions. Compania Națională Romarm SA, exclusivement pour ses filiales, pour un nombre moyen maximum de 1.300 employés ; Societatea Romaero SA, pour un nombre moyen maximum de 150 salariés ; Societatea Avioane Craiova SA, pour un effectif moyen maximum de 60 salariés ; Societatea IOR SA, pour 75 salariés ; Societatea Mangalia Naval Shipyard SA, pour un effectif de 8 salariés et Uzina Mecanică Orăștie SA, pour un nombre moyen maximum de 7 employés. Pour financer le nombre maximum d'employés, cette année les fonds prévus pour les 1.600 employés sont de 100 millions de lei et sont prévus comme tels dans le budget du Ministère de l'Économie. Ce sont les principaux points que je voulais vous donner par rapport à ce qui a été discuté, ce qui a été décidé lors de la réunion de l`Exécutif d'aujourd'hui, et si vous avez certaines questions, je suis à votre disposition.

 

Journaliste : Je voudrais vous demander avec quel mandat le ministre Lucian Bode s'est rendu à la réunion informelle en Suède, avec qui a-t-il discuté de l'adhésion à l'espace Schengen ? Quelles informations avez-vous à ce sujet ?

 

Dan Cărbunaru : Le Gouvernement de la Roumanie  poursuit tous ses efforts, y compris au niveau diplomatique, pour obtenir l'unanimité nécessaire au sein du Conseil JAI, ce qui confirmerait la réalité que les experts sur le terrain et tous les autres États membres, sauf, il est vrai, Autriche, ont trouvée et reconnue comme tellle dans les rapports, à savoir le fait que la Roumanie a pris toutes les mesures nécessaires au niveau technique pour être acceptée dans l'Espace Schengen sur la base de ses mérites. En ce moment, il y a des signaux concernant le soutien que les institutions européennes et les États membres ont envoyé concernant la reconnaissance de ces efforts. Cela s'est également vu lors du vote au sein du Conseil JAI respectif. Je le répète, il s'agit de la situation spécifique de l'Autriche, à propos de laquelle, bien sûr, toutes les mesures nécessaires sont encore prises. Ce cadre de discussion informel au sein du Conseil JAI peut certainement contribuer au dialogue que la Roumanie entretient, à travers les ministres concernés. Quand ce besoin de convaincre notamment l'Autriche que la Roumanie remplit tous les critères nécessaires et que les raisons invoquées, du moins jusqu'à présent, n'ont rien à voir avec la préparation de notre pays, qui a déjà démontré qu'elle respecte ces normes Schengen, donc, lorsque nous aurons cette certitude, nous pourrons également bénéficier d'une décision en tant que telle au sein du JAI. Ce que je veux vous dire, pour résumer, c'est que la Roumanie continue à poursuivre cet objectif. C'est un objectif important de notre pays, mais en même temps, nous ne devons pas oublier que le rôle actif que notre pays joue dans cette partie de la frontière européenne est exercé de bonne foi, avec professionnalisme et justifie pleinement non seulement l'acceptation de la nos efforts dans l'espace Schengen, mais aussi la reconnaissance de ces efforts. Cela fait après tout partie de ce que le Ministère des Affaires Intérieures et les autres ministères concernés, les ministères de tutelle, continuent de faire au niveau européen pour atteindre cet objectif pour la Roumanie.

 

Journaliste : Alors, pouvez-vous nous dire, peut-être plus concrètement, avec quels autres responsables il y a eu des discussions ?

 

Dan Cărbunaru : Certes, le ministre de l'Intérieur, Lucian Bode, que vous connaissez, chaque fois qu`il est présent, à la fois dans le pays, mais surtout au niveau européen, visant à atteindre cet objectif, présentera les détails liés aux réunions auxquelles il participe et leurs résultats.

 

 Journaliste : Merci.

 

Dan Cărbunaru : Merci moi aussi ! S'il n'y a pas d'autres questions, et je comprends qu'il n'y en a pas, merci d'être venus et bon après-midi à tous.



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