Point de presse à l'issue de la réunion du Gouvernement du 13 juillet

13 Juillet 2022

Point de presse du ministre de l'Éducation, Sorin-Mihai Cîmpeanu, du ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Petre Daea, du ministre des Investissements et des Projets européens, Ioan Marcel Boloș, et du porte-parole du gouvernement, Dan Cărbunaru

 

 

 

 

Dan Carbunaru : Bonjour ! Je vous ai bien trouvés lors de la conférence de presse du Gouvernement de la Roumanie. La réunion gouvernementale qui vient de se terminer a eu toute une série de projets de lois, d'ordonnances d'urgence, d`arrêtés de gouvernement, mais aussi d'autres sujets abordés. Aujourd'hui, lors de la conférence de presse, à côté de moi, se trouve le ministre de l'Éducation, mais après lui, j'inviterai également M. le ministre de l'Agriculture et M. le ministre des Investissements et des Projets européens, à parler des principaux documents discutés aujourd'hui au sein du gouvernement. Je commencerai par le ministre de l'Éducation, M. le professeur universitaire Dr Sorin Cîmpeanu. S'il vous plait, Monsieur.

 

Sorin Cîmpeanu : Merci ! Merci à tous pour l'attention que vous portez à l'éducation. C'est en effet un jour important aujourd'hui, 13 juillet, où nous lançons en consultation publique pour une durée de près d'un mois et demi, plus précisément, jusqu'au 24 août, les projets des deux lois de l'éducation - la Loi de l'enseignement pré-universitaire et la Loi de l`enseignement upérieur. Il y a deux lois qui veulent réformer de manière radicale, tout aussi nécessaire et attendue, le système éducatif en Roumanie. Je voudrais commencer par remercier tous ceux qui, au cours de la dernière année, à partir du 14 juillet 2021, ont soutenu le Ministère de l'Éducation dans l'identification des solutions et des mécanismes les plus efficaces pour mettre en œuvre les principes définis dans le projet Roumanie éduquée, un projet auquel  ont contribué plus de 10.000 spécialistes, une longue période, un projet qui a bénéficié d'une concertation avec la Commission européenne et l'OCDE, un projet qui a répondu à toutes les attentes de la société roumaine en matière d'éducation. Puis, l'année dernière, grâce aux concertations avec les représentants des enseignants, des élèves, des étudiants, des parents, du milieu associatif - j'oserais citer la coopération privilégiée que le Ministère de l'Éducation a eu avec OneVoice, qu'il a eue avec la Coalition pour la Développement de la Roumanie, qu'il a eue avec de nombreuses autres ONG et groupes d'organisations non gouvernementales. Le fruit de ces consultations se retrouve dans les projets de deux lois qui, à compter de la fin de la réunion du gouvernement, comme promis, sont disponibles sur le site du Ministère de l'Éducation, accompagnées de l'exposé des motifs et d'un résumé pour chacune d`elles. En plus de ce que j'ai dit hier, je pense qu'il est important de se référer à la loi sur l'enseignement pré-universitaire dans le domaine des programmes et à la réforme des plans-cadres dans le domaine des évaluations, car, on comprend très bien, le nombre des élèves est très élevé, les parents, les enseignants qui veulent savoir comment les choses vont se passer. Après le 24 août, date à laquelle les consultations prendront fin, et je voudrais que vous vous souveniez qu'il n'y a que deux projets de loi qui souhaitent être améliorés, à travers les propositions que vous pouvez envoyer à partir de maintenant à l'adresse e-mail consultaelegieducaţie@edu.gov.ro. Nous comptons sur des propositions constructives, pour qu'au terme de la période de consultation publique, comme je l'ai dit, depuis près d'un mois et demi, nous ayons une forme améliorée de ces projets de loi, pour que plus tard, début septembre, elles puissent entrer dans la procédure d'adoption parlementaire. Je voudrais réitérer que le 27 septembre 2021, la Commission européenne a approuvé la première réforme du Plan national de relance et de résilience, réforme numéro un, ce qui signifie l'élaboration et l'adoption du paquet législatif pour la mise en œuvre du projet la "Roumanie éduquée". Ainsi, cet automne, dès cette année, nous pourrons faire adopter, après les deux périodes de débat, d'abord public puis parlementaire, les projets des deux lois. Ils entreront en vigueur 30 jours après la promulgation par le président de la Roumanie. Ensuite, le Ministère de l'Éducation dispose d'un délai de huit mois, conformément à ces projets de loi, pour élaborer et promouvoir une législation ultérieure. Je vous rappelle qu'après le dernier état des lieux, il y a  vraisemblablement plus de 300, je le souligne, 300 actes normatifs, arrêtés ministériels et arrêtés de gouvernement. Ainsi, en septembre 2023, en parallèle des groupes de travail déjà mis en place pour l'élaboration des plans-cadres du lycée et pour la révision des plans-cadres du gymnase et de l'enseignement primaire, nous aurons un nouveau curriculum, nous aurons de nouveaux plans-cadres, nous aurons des établissements préparés par une véritable réforme du système éducatif. Les élèves qui entreront en la septième classe cette année, en septembre 2023, entreront en la huitième classe. Ils seront la première génération d'élèves qui auront la possibilité, s'ils le souhaitent, de passer un examen d'entrée organisé par les collèges nationaux. Les collèges nationaux disposent à ce jour d'un ensemble de sept critères sur la base desquels ils peuvent obtenir ce statut. Parmi ces critères, un seul fait référence à l'ancienneté : 75 ans pour les collègues nationaux, 50 ans pour les collègues simples. Cet élément lié à l'ancienneté sera supprimé et seuls les critères liés à la qualité de l'acte pédagogique seront conservés. Ainsi, les collègues qui voudront avoir la possibilité d'organiser eux-mêmes leurs concours d'entrée auront d'ici là la possibilité de consolider leur statut. Comme indiqué dans le projet de loi, cet examen d'entrée au lycée ou pré-admission, comme vous voulez le définir, doit être complété avant le début de l'évaluation nationale. En outre, au moins 10% des places pour la neuvième année dans les collèges nationaux seront occupées grâce à l'évaluation nationale. C'est la proposition au niveau du projet de loi. Je ne voudrais pas qu'il y ait des soucis excessifs, car, je vous le dis, il existe des solutions. Les sujets peuvent être développés, par exemple, avec le soutien de la Société roumaine de mathématiques ou avec le soutien de l'Institut de linguistique ou peuvent être développés par des groupes d'experts externes ou peuvent être développés ensemble par un groupe de plusieurs collèges nationaux. Il existe des solutions pour accompagner la performance et l'excellence, y compris dans cette optique. En même temps, nous soutenons l'équité, car tous ceux qui auront échoué à ce concours d'entrée organisé au niveau d'un collège national auront la chance, comme auparavant, de réussir l'examen national d'évaluation et d'être affectés par l'examen d'évaluation nationale. Bien sûr, pour l'examen d'évaluation nationale, comme nous l'avions promis, tout poids des notes moyennes au gymnase sera éliminé.

 

 

Une précision importante, les disciplines ne changent pas, les mêmes disciplines resteront pour le concours d'admission et pour l'évaluation nationale. Ainsi, ceux qui sont en septième année devront désormais passer l'examen aux mêmes matières. Un autre changement important, j'ose le dire, au niveau du plan-cadre curriculaire est ce que nous avons déjà annoncé, l'élimination des notes de 1 à 10 pour les matières du domaine curriculaire Arts et éducation physique et sports, on ajoute également le qualificatif Admis / Rejeté, pour toutes les disciplines qui seront intégrées dans ce que nous avons défini au niveau de la loi « Éducation pour la vie », une discipline du tronc commun. Donc une discipline qui sera suivie par tous les élèves, dans laquelle il y aura des modules d'éducation à l'environnement, d'éducation juridique, d'éducation à la santé, d'éducation financière, d'éducation routière, d'éducation pour une alimentation saine, d'éducation civique, d'éducation à la citoyenneté démocratique, la partie d'esprit critique. Tous ces modules seront intégrés au niveau de ces schémas cadres. Les notes également pour ces disciplines seront "admis" - "rejeté" et non les notes de 1 à 10. De cette façon, je pense que nous pouvons atteindre notre objectif d'éliminer les pressions inutiles - les pressions utiles nous ne voulons pas nécessairement éliminer - les pressions inutiles sur les élèves, afin que l'objectif de rendre l'école plus conviviale et plus attractive puisse se traduire dans la réalité. Parlant d'évaluations, j'aimerais vous dire que toutes les évaluations seront standardisées. Le Ministère de l'Éducation disposera de sa propre plate-forme d'évaluations standardisées. Le travail a déjà commencé sur les normes d'évaluation, et en parallèle nous aurons une plate-forme d'évaluation standardisée. Les élèves qui entrent en septembre 2023, de cette manière, en 9e année du lycée, auront de nouveaux plans-cadres, auront un nouveau programme, auront une chance supplémentaire pour /.../ à travers l'examen d'entrée et plus en fait, elles auront un poids, longtemps exigé, de 50% de matières du tronc commun, 20% de matières de spécialisation et jusqu'à 30% de cursus au choix de l'école. Je voudrais vous dire, selon le projet de loi, dans une même classe, pour 30% des disciplines, jusqu'à 30%, il sera possible d'organiser jusqu'à quatre groupes, pour qu'il y ait une personnalisation de l'enseignement, donc qu'il est possible que dans une même classe, quatre groupes d'élèves choisissent les matières qu'ils jugent intéressantes, que les enseignants estiment pouvoir promouvoir, en corrélation avec les compétences de ces élèves de cette classe. Les élèves qui auront terminé tout le cycle secondaire après ce système auront la chance d'obtenir un baccalauréat qui aura une toute autre allure. Je sais que c'est compréhensible, un changement de paradigme radical : l'examen du baccalauréat se veut un examen équitable, qui ne vous servira pas seulement à accéder à l'université, mais à vous donner un diplôme, un vrai diplôme crédible que les universités et les employeurs le prennent en considération.

 

J'ai dit qu`à l'épreuve écrite, qui comporte actuellement quatre niveaux de difficulté, qui conduisent à l'obtention du même diplôme de baccalauréat, nous aurons le même niveau de difficulté, correspondant respectivement aux compétences de base pour tous les domaines et tous les profils. Il s'agit avant tout de la langue et de la littérature roumaine. Une nouveauté serait la décision d'introduire la grammaire dans le programme, de réintroduire la grammaire pour soutenir les compétences de communication en roumain. Le deuxième test est, bien sûr, le test de mathématiques. Ces tests pourraient avoir un poids dans le test écrit de 40-50%. Cependant, avec les matières d'histoire et de géographie, il devrait avoir un poids de 60%, le reste jusqu'à 100% devrait être la vérification des compétences de base pour les autres disciplines : Sciences - voir : physique, chimie, biologie - et une discipline du groupe des disciplines socio-humaines - économie, sociologie, psychologie, logique. De cette façon, les compétences de base sont vérifiées dans l'épreuve écrite, puis nous avons les deux tests de compétences : compétences numériques et compétences de communication dans les deux langues étrangères, où seules les compétences de base sont à nouveau vérifiées, dans le cadre européen des langues, compétences de niveau B1. Oui, avoir un outil de base minimum, pour que dans l'interaction avec d'autres citoyens d'Europe ou de ce monde, vous ayez la possibilité de communiquer afin que le jeune puisse se développer selon ses propres aspirations personnelles et de développement personnel. En dehors de ces tests qui vérifient, comme je l'ai dit jusqu'ici, uniquement les compétences de base, nous avons également un test d'excellence que nous laissons au choix du candidat. Les candidats qui se sentent capables, bien qu'ils aient réussi le test de compétences de base, de démontrer leurs compétences en programmation, auront toute liberté pour le faire. Ou ceux qui ont réussi le test de compétences linguistiques de base, dans le domaine de l'anglais de base, auront la possibilité d'offrir, de démontrer leurs compétences de connaissance de l'anglais à Shakespeare. Je pense que je dois accélérer la présentation, il y a donc beaucoup de chapitres. Dans les 43 jours suivants, le Ministère de l'Éducation, tous les collègues du Ministère de l'Éducation qui ont contribué à la rédaction de ces lois, car elles ont été élaborées en interne par le Ministère de l'Éducation en consultant les services spécialisés, personne mais personne à l'extérieur le Ministère de l'Éducation n'a pas contribué à la rédaction de ces lois. De telle manière que je le dis en toute responsabilité, après avoir pris connaissance du rapport final "Roumanie éduquée", après avoir pris connaissance des souhaits de tous /.../, CDR, syndicats, étudiants, parents, enseignants, nous assumons au Ministère de l'Éducation nationale le choix de ces variantes que nous mettons en consultation publique et qui sont, disons, perfectibles. A la loi de l'enseignement supérieur je choisirai trois choses parmi les 42 présentées hier. Tout d'abord, elle réintroduit l'enseignement universitaire court, c'est une diversification des diplômes. Il s'agit d'une possibilité supplémentaire pour ceux qui souhaitent s'inscrire dans une formation universitaire de courte durée. S'ils veulent plus tard changer d'option, les crédits reconnus dans cette forme d'enseignement pourront être utilisés dans un programme de licence, car il y a alors une possibilité supplémentaire. On a introduit la formation en alternance pour la première fois. L'enseignement dual, qui sera stimulé non seulement par les financements disponibles dans le PNRR, nous avons lancé vendredi l'appel à consortiums et remercions le ministre des Investissements et des Fonds européens de soutenir cet appel qui renforce le lien entre les universités et le milieu socio-économique. Mais, cette loi, ce projet de loi de l'enseignement supérieur vient avec d'autres choses qui voudront rendre attractive cette proximité entre les universités et la réalité et le milieu socio-économique.

 

Il s'agit d'un financement supplémentaire de 30% pour les étudiants qui seront inclus dans cette forme d'enseignement en alternance. Il s'agit d'un règlement de l'obligation des universités d`assurer au moins 50 % de stages, dont au moins 75 % à l'extérieur de l'université. C'est une manière sérieuse de rapprocher les universités des réalités du milieu socio-économique. Il existe un certain nombre de réglementations qui soutiennent l'internationalisation. Nous avons, par exemple, la clarification et la consolidation des réglementations pour l'obtention d'un diplôme conjoint, par une université roumaine et une ou plusieurs universités européennes. Nous avons également réglementé la double spécialisation pour répondre à la demande d'enseignants pour l'enseignement préuniversitaire. A l'heure actuelle, si cette loi est adoptée sous cette forme, il est possible d'avoir une double spécialisation en physique-chimie ou chimie-biologie ou mathématiques-physique ou d'autres filières, spécialisations, sans avoir à passer par une démarche pour vérifier la nouvelle spécialisation résultant de l'union de deux spécialisations accréditées. Il existe un certain nombre d'éléments qui constituent une débureaucratisation et une efficacité des activités dans le système d'enseignement supérieur. Nous avons également établi pour la première fois pour l'internationalisation un programme national pour l'internationalisation des études PMIU en Roumanie, dans lequel, grâce au financement du budget, les universités roumaines pourront promouvoir leurs programmes d'études et pourront renforcer leur expertise au niveau international. Nous avons aussi un programme national pour réduire le décrochage scolaire, le décrochage universitaire, pardonnez-moi, le décrochage scolaire oui, c'est pour la première fois. Nous avons des places qui apparaissent pour la première fois dans les universités et qui sont destinées aux personnes handicapées. Pour toutes ces choses, il faut des financements, l'impact budgétaire est très élevé. Il s'agit d'un impact budgétaire de plus de 5 milliards de lei pour la loi sur l'enseignement supérieur et de plus de 31 milliards de lei pour la loi sur l'enseignement pré-universitaire. Je ne voudrais pas terminer la présentation sans faire une déclaration importante, seulement 25% représentent l'impact des augmentations salariales qui seront de 43%, le reste ce sont des bourses pour élèves. Je voudrais vous dire que le budget des bourses, pardonnez-moi de revenir à la loi sur l'enseignement pré-universitaire, mais nous avons également une augmentation des bourses d'études, nous avons un financement pour les élèves de l'enseignement primaire de 700 lei par élève, un financement pour le gymnase de 900 lei par élève, un financement pour les cours théoriques et professionnels de l'enseignement secondaire de 1.500 lei par élève et, à retenir, l'encouragement de l'enseignement professionnel grâce à un financement du fonds de bourses d'études par élève de 3.000 lei pour les lycées professionnels. Il existe des moyens clairs et efficaces pour renforcer l'attractivité de l'enseignement professionnel et le lien entre l'école, l'université et l'environnement socio-économique. Pour les étudiants, nous avons des augmentations de 50 %, passant de 201 lei par étudiant et par mois à 300 lei par étudiant et par mois. Il s'agit d'augmenter considérablement le montant des bourses d'études et d'inclure les étudiants en formation universitaire de courte durée comme étant également éligibles aux bourses.

 

Dan Cărbunaru : M. le professeur, je pense que votre présentation peut durer beaucoup plus longtemps, mais vous enlèveriez pratiquement le plaisir aux journalistes de vous poser des questions.

 

Journaliste : Bonjour ! Monsieur le ministre, pourquoi les collèges peuvent-ils organiser ces admissions pour un si grand nombre de places, pour 90 % de toutes les places ? Qui seront ceux qui passeront cet examen d'entrée? Et je vous demande cela dans le contexte où il y a une préoccupation parmi les parents et les élèves que cette admission pourrait être élaborée des enseignants de l'école et ce serait avantageux pour les élèves qui font une formation avec les enseignants du collège respectif.

 

Sorin Cîmpeanu : C'est d'abord une proposition. 90% peut être. Il s'agit d'une demande datant d'une quinzaine d'années des collèges nationaux pour avoir le droit d'organiser l'admission au niveau de collège. Deuxièmement, ces lois et la façon dont le Ministère de l'éducation présente ces lois veut renforcer la confiance dans les enseignants, car si on ne fait pas confiance aux enseignants, on peut les payer, on peut leur offrir des conditions, en vain, l'éducation ne fera pas de saute de qualité. Je sais, je comprends les soucis. Je les ai parfaitement compris. C'est pourquoi j'ai dit que si cette proposition est validée en consultation, il y a des solutions. J'ai dit que les sujets pourraient ne pas être élaborés par les enseignants du  collège et pourraient être élaborés par la Société roumaine de mathématiques - j'espère que nous y avons confiance, car vous avez vu les résultats qu'ils nous ont donnés aux Jeux olympiques internationaux - et par l'Institut de linguistique, par l'Académie roumaine, par des groupes d'experts externes, par des groupes d'enseignants d'un groupe de 10 à 12 collèges qui souhaitent s'unir et avoir des sujets uniques, ou 20 ou 30. Au total, nous avons plus de 200 collèges nationaux en Roumanie à ce moment. Il y a donc des solutions, il est important de s'entendre sur cette possibilité, qui est une chance supplémentaire, pas une de moins.

 

Journaliste : Et dans l'épreuve du Baccalauréat pour les matières du tronc commun, cette épreuve pourrait être une grille ou de quel type seront les exigences ?

 

 Sorin Cîmpeanu : Oui, la question est très correcte. Nous avons déjà initié des consultations avec des spécialistes des sciences de l'éducation et ce sera une question de choix. Il est fort possible que toutes les questions soient en grille. Il est très possible d'organiser ce test écrit, comme les tests TIMSS ou les tests PISA sont organisés - un test avec une pause entre la première série de questions et la deuxième série de questions, il y a une pause, je le répète, aux tests TIMSS et PISA fonctionne très bien cette façon d'organiser. C'est une pratique internationale.

 

Journaliste : Merci.

 

Sorin Cîmpeanu : Et l'accent, pour être bien compris, sera mis - c'est pour ça que j'ai donné des exemples, j'ai un peu anticipé, environ 40% pour être item, des sujets de langue et littérature roumaine, dont la grammaire, et item de maths. Ainsi, les experts en sciences de l'éducation sauront très bien comment calibrer ces choses. Et il y a un autre aspect : ce Baccalauréat entrerait en 2027. Il serait appliqué sur certains plans-cadres que pour le moment ni moi ni vous ne connaissons. On y travaille. Elles seront validées en septembre 2023. Ensuite nous verrons quelles sont les disciplines du tronc commun. Et encore une précision : il n'y aura pas toutes, absolument toutes les disciplines dans le tronc commun. C'est pourquoi j'ai précisé : la langue roumaine, les mathématiques, la physique, la chimie, la biologie, l'histoire, la géographie et une discipline du groupe socio-humain, peut-être l'économie et une autre. Merci.

 

Journaliste : Bonjour ! Monsieur le ministre, selon les nouveaux amendements à la loi sur l'éducation, comment il y a, voici, un test où sont évaluées les compétences en deux langues étrangères, mais nous avons abandonné le test de langue roumaine comme test indépendant ?

 

 Sorin Cîmpeanu : J`ai compris qu'il y a un retard de transmission, c'est pourquoi nous allons améliorer nos techniques numériques. Je viens de répondre à cette question. Ainsi, au moins 40% seront des sujets des tests classiques, qui incluent la langue et la littérature roumaine, y compris la grammaire. Donc, ce n'est pas abandonné, ce n'est pas abandonné, au contraire, l'importance de ce test de langue et littérature roumaines est consolidée, en incluant la grammaire, quelque chose à quoi j`ai beaucoup tenu.

 

Journaliste : Et encore une question sur un autre sujet. Si vous savez en ce moment comment se déroule cette enquête dans l'affaire de la fraude à l'examen pour les directeurs à Olt, où un candidat s'est retrouvé directeur, ayant une note de 4 au concours,.

 

Sorin Cîmpeanu : Je sais que toute fraude doit être sévèrement punie. Sachez donc que ces sanctions sont pour la première fois extrêmement clairement définies et ne sont pas du tout légères pour de tels manquements à l'éthique. S'agissant de ces infractions aux crimes définis dans le Code criminel, il existe déjà d'autres institutions qui s'en occupent. Je peux vous dire que lors de la réunion du gouvernement, il y a moins de deux heures, j'ai signé un arrêté du ministre pour arrêter le détachement d'un directeur de la Maison du personnel enseignant du département de Bihor, nous ne nous cachons pas, précisément pour ces raisons.

 

Sans aucun délai, même si j'étais à la réunion du gouvernement, je l'ai fait et je le ferai chaque fois qu'il y aura des signaux clairs, vérifiés par les institutions compétentes de l'État roumain, concernant ces violations. Par contre, pour le volet des sanctions, des manquements disciplinaires, dans ce projet de loi, nous avons au niveau de l'enseignement pré-universitaire une commission nationale d'inspection, au sein de l'Autorité nationale d'inspection scolaire et d'assurance qualité et nous avons aussi une forte commission nationale d'éthique professionnalisée dans l'enseignement supérieur.

 

 Journaliste : Vous n'avez donc pas reçu, à ce jour, de réponse concrète des institutions compétentes ?

 

Sorin Cîmpeanu : Nous n'avons pas de réponse, pas de signal des institutions compétentes, à ce jour, mais nous savons que ces investigations ont commencé suite à la notification faite, envoyée par le ministre de l'éducation. Nous attendons la réponse à la notification que nous avons initiée.

 

Journaliste : Concernant le Baccalauréat, je voudrais vous demander si dans la nouvelle loi restent les mêmes matières différenciées pour la première épreuve, comme c'est le cas maintenant ou tous les élèves auront-ils des sujets de difficulté égale ?

 

Sorin Cîmpeanu : Encore une fois, le Baccalauréat se veut juste. Juste signifie qu`on n`obtient plus le même baccalauréat unique par quatre manières différentes, comme c'est le cas actuellement. Je tiens à souligner qu'actuellement, pour ceux d'entre vous qui l'ont oublié, le Baccalauréat est organisé conformément à la loi 84 de 1995. Il n'y a pas eu de changement jusqu'à présent. Déjà, mon propre fils a passé l'examen après ce système d'organisation depuis 1995. J'aime à croire que mes petits-enfants auront cependant la chance de passer un Bac plus adapté au 21ème siècle /.../. Ainsi les sujets  seront les mêmes, ils ne vérifieront que les compétences de base dans toutes les disciplines du tronc commun, ne seront pas différenciés. Pour répondre davantage à la question, je peux vous dire qu'il y aura des élèves qui auront une heure de maths par semaine et d'autres élèves qui auront trois ou quatre heures de maths par semaine. Les matières seront calibrées de manière à convenir à ceux qui n'ont qu'une heure par semaine, et les autres qui ont trois ou quatre heures par semaine auront d'autres méthodes pour démontrer leurs hautes compétences, même au niveau du Baccalauréat, à travers ce test qui vérifie l'excellence, la performance et sera au choix de l'élève.

 

Journaliste : C'est ce que je voulais vous demander, à propos de ce test optionnel, comment allez-vous amener les élèves à passer ce test optionnel ?

 

Sorin Cîmpeanu : Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'obliger un élève à démontrer ses compétences dans le domaine qu'il maîtrise le mieux. Je crois que l'élève aura ce désir. D'un point de vue administratif, afin de stimuler cette envie, de lever cette réserve, cette éventuelle peur, j'ai dit que la réussite à l'examen du Baccalauréat est conditionnée par l'obtention du seuil minimum dans toutes les autres disciplines, à l'exception de cette épreuve, qui est de l'excellence. Je suis convaincu, voyant la participation des élèves roumains aux olympiades, je suis convaincu, voyant cette effervescence à obtenir les meilleures et les meilleures notes /.../. Et l'argument le plus fort que je puisse vous donner maintenant est d'obtenir ce certificat de compétence. Lorsque j'ai dit que ce test est organisé de manière professionnelle et crédible et que quelqu'un certifie vos compétences en programmation ou en électronique ou en physique ou en mathématiques avancées, ce test sera pris en compte par les universités et les employeurs roumains ou étrangers; cela dépend de nous. C'est ce que je vous ai dit, pour le moment, l'examen du Baccalauréat est un simple passeport pour l'accès à l'université. Dans ce Baccalauréat, qui débutera en 2027, on recevra un certificat de compétences réelles et crédibles, car nous le savons tous, cela n'a aucun sens, ces lois veulent éliminer une grande partie de l'hypocrisie du système. Je le dis honnêtement, aux tests de compétence actuels, il suffit d'entrer, de dire "Bonjour!". Pas possible! Nous voulons exactement autre chose.

 

Journaliste : Donc, pratiquement, je peux sortir avec un métier certifié, dès que je termine et passe le Baccalauréat.

 

Sorin Cîmpeanu : C'est bien l'idée. Une qualification de niveau quatre. Tout comme des lycées professionnels, après les trois premières années, les élèves pourront sortir avec un diplôme de niveau trois, équivalent aux lycées professionnels actuels, qui sera intégré dans ces lycées professionnels. Autre précision importante, les lycées professionnels ne seront que professionnels. Ils ne se mêlent plus au théorique ou au vocationnel. Dans les lycées théoriques ou vocationnels, il y aura la possibilité d'un mélange justifié. Par exemple, les lycées pédagogiques, qui sont vocationnels, pourront avoir des classes de philologie, justifiées, dans une proportion d'un tiers au maximum. Il y a obligation dans la loi que, dans une proportion des deux tiers, chaque lycée, théorique ou professionnel, garde sa mission fondamentale. Nous avons actuellement des lycées pédagogiques qui ont une classe de restauration publique. C'est un peu gênant de dire qu`on est diplômé d`alimentation publique d`un lycée pédagogique. De plus, on n`esrt pas concentré sur les ressources humaines, les ressources financières ou l`infrastructure pour atteindre la performance sur le terrain. On va dans tous les domaines. Nous voulons nous débarrasser de cette habitude. C'est pourquoi nous voulons

Qu`il y ait des spécialités assumées au lycée et nous voulons de spécialités assumées au niveau universitaire. Chaque université devrait avoir la possibilité d'assumer sa propre mission, qu'il s'agisse d'enseignement, d'enseignement et de recherche ou d'enseignement supérieur et de recherche. Mais savoir dès le départ qu'une fois qu'on aura choisi sa mission, si elle monte très haut, vers l'enseignement supérieur et la recherche, l`institution sera jugée par des normes très élevées d'enseignement et de recherche avancée et risque de ne pas les passer. Ensuite, cela rend chaque université responsable de choisir sa propre mission correctement et en fonction des réalités. Toujours à partir de la loi sur l'enseignement universitaire, le financement basé sur des critères de performance augmente de 25%.

 

Journaliste : Ce nouveau baccalauréat qui se passera en 2027 sera-t-il passé directement sur ordinateur par les élèves ?

 

Sorin Cîmpeanu : Certainement, oui. L'administration numérique est à généraliser pour les examens. Nous proposons la partie correction numérique depuis 2023. Donc d'ici là, oui, il va falloir avoir une numérisation des évaluations.

 

Journaliste : La qualité de l'acte d'enseignement - allez-vous changer la façon dont les enseignants débutants entreront dans le système ? Vous pouvez nous expliquer exactement comment vous choisirez au niveau national leur qualité une année au cours de laquelle ils enseigneront ...

 

Sorin Cîmpeanu : C'est exactement l'idée, pour que les meilleurs diplômés de l'enseignement supérieur puissent se diriger vers une carrière d'enseignant. Nous avons cette augmentation de salaire de 43 % pour les enseignants débutants, y compris les enseignants stagiaires. Après être passé par l'un des trois parcours de formation : master didactique, formation initiale ou autres possibilités d'accès à la carrière didactique, vous effectuez une année de stage. Vous effectuez une année de stage, avec une norme de travail réduite de 18 à 12 heures. Cela implique un fort impact, tout en assistant aux cours du mentor, ce qui, à son tour, verra le taux d'enseignement réduit de 18 à 14 heures. Après cette année, on pourra passer l'examen de licence dans la carrière d'enseignant et seulement après cela, on commencera à être un véritable enseignant. Mais cela signifie une motivation, cela signifie un système de sélection, cela signifie des possibilités d'entrer dans le système et cela signifie une promotion dans la carrière d'enseignant basée sur la pratique pédagogique.

 

Journaliste : Ici, je voulais vous demander : y aura-t-il des différenciations salariales plus tard en fonction de la performance des enseignants, afin de s'assurer que cette qualité didactique perdurera tout au long de leur carrière ?

 

Sorin Cîmpeanu : Le salaire se fera sur la base de la norme didactique et aura des différences très importantes, sur la base des progrès scolaires enregistrés par les élèves avec lesquels ce professeur travaille. Ce sera donc une combinaison de temps partiel et de rémunération basée sur la performance.

 

Journaliste : Au niveau universitaire, vous avez dit que les universités auront toute la responsabilité de décerner un diplôme de doctorat.

 

Sorin Cîmpeanu : C'est vrai. Et elles proposeront plus que cela – y compris l'octroi du certificat d'autorisation. On  en assume la responsabilité.

 

Journaliste : Et pratiquement, les écoles doctorales seront contrôlées, car je ne pense pas que toutes les universités, comme on l'a vu ces 10 dernières années, soient très responsables à cet égard ?

 

Sorin Cîmpeanu : On revient à la même question de confiance. Je peux vous dire que dans tout le monde civilisé de l'enseignement supérieur, les doctorats sont délivrés par les universités. Je ne vois pas pourquoi ce système pourrait fonctionner dans ces États et cela dure depuis longtemps et cela ne pourrait pas fonctionner en Roumanie. C'est une proposition des universités roumaines depuis longtemps. On doit assumer sa responsabilité parallèlement à ... Il est impossible pour un ministre de l'Éducation nationale de certifier la qualité de la formation dans une université où le doctorant a réussi son admission, dans laquelle le doctorant a passé ses examens et ses travaux, où le doctorant a bénéficié de l'encadrement d'une équipe de l'université, dans laquelle le doctorant a soutenu sa thèse d'habilitation puis quelqu'un d'autre vient certifier le diplôme de doctorat. Non! On l`a soutenu du début à la fin à l'université, l'université accorde un diplôme de doctorat, tout comme elle accorde un diplôme de licence et de maîtrise et ce n'est plus un problème.

 

Journaliste : Mais y aura-t-il des mécanismes de vérification externe, s'il y a des irrégularités ?

 

Sorin Cîmpeanu : Certainement, oui. Il existe une cour d'appel beaucoup plus forte que la CNATDCU, la Commission nationale de déontologie des diplômes universitaires, qui jugera tous les recours et toutes les plaintes, y compris contre les commissions de déontologie des universités. Si un comité d'éthique d'une université prend une décision d'un certain type, il est possible de faire appel devant ce tribunal. Ainsi, au sein du système universitaire, cette structure, cour d'appel pour toute plainte relative à des écarts à l'éthique et à la déontologie universitaires, sera fortement renforcée. Et encore une chose, on compte sur la prévention parce qu'on généralise, par ce projet de loi, les cours d'éthique et de déontologie universitaire à tous les niveaux - licence, master, doctorat - la prévention est extrêmement importante. Et c'est bien, peut-être, d'aller aussi en pré-universitaire avec ces notions.

 

Journaliste : Ok - et l'impact budgétaire sera assez important, quel pourcentage du PIB l'éducation devrait-elle recevoir pour pouvoir mettre en œuvre tous ces changements ?

 

Sorin Cîmpeanu : Mais je vous ai dit, l'impact budgétaire maximum, cette année nous avons 3,11% du PIB. Mais j'aime bien juger par rapport au budget général consolidé, parce que c'est la bonne façon de juger, qui est de 7,92 % en ce moment pour l'éducation. C'est environ 40,95 milliards de lei, 7,92% du budget général consolidé, ce qui signifie 3,11% du PIB, et 15% du budget général consolidé, en dépenses, cela signifie environ 77 milliards, et maintenant nous sommes à 41 milliards. Et l'impact budgétaire est de 36 milliards, comme je vous l'ai dit, 15 de plus, 31 sur... Si vous voulez, sur le budget général consolidé, l'impact est de 8,08 %. Donc, toutes les mesures sont calculées de telle sorte que l'article qui dit que l'éducation a besoin de 15 % du budget général consolidé, respectivement 6 % du PIB, parce que c'est le même niveau, cela résulte d'une somme de l'impact de chacun des mesures annoncées, autant que j'ai pu les annoncer, autant que M. le secrétaire d'État Dan Cărbunaru me l'a permis.

 

 Journaliste : Concernant la titularisation, pourquoi avons-nous un si petit nombre de postes, précisément dans les matières où les élèves passent les examens nationaux et comment seront-ils affectés par cette situation ? Et j'irais plus loin, si on parle de pénurie de titulaires et si vous pouviez nous dire l'âge moyen des enseignants en Roumanie, en gros, qu'est-ce qu'on fera quand ceux qui sont actuellement en activité prendront leur retraite ?

 

Sorin Cîmpeanu : Oui, la plupart des enseignants ont entre 40 et 60 ans. Nous avons 195.000 enseignants, nous avons une situation, seulement 5% ont moins de 26 ans, je pense que 25% ont moins de 40 ans, plus de 60% ont jusqu'à 60 ans. Et peu nombreux, 9%, je pense avoir plus de 70 ans. Donc l'accent que je vous ai dit est mis sur cette tranche d'âge 40-60 ans, dans la partie supérieure de la limite d'âge. Mais la titularisation est un problème qui traîne depuis très longtemps en Roumanie. J'ai attiré l'attention pour la première fois cette année sur le fait que moins de 10 % des postes de titulaires, soit un peu plus de 5.000, concernent la langue roumaine, les mathématiques, la géographie, l'histoire, la physique, la chimie. J'ai fait remarquer que pour les disciplines socio-humaines, qui restaient à constituer en épreuves pour le Baccalauréat, nous n'avons que trois postes pour la sociologie, dans tout le pays, nous n'avons que trois postes pour la philosophie, dans tout le pays, nous avons zéro postes pour la discipline psychologie, dans tout le pays. Au lieu de cela, nous avons, par exemple, quatre postes de fanfare. Ce sont les décisions des écoles, ce sont les décisions des Conseils d'administration, qui ne bénéficient d'aucun autre filtre. Il y a une approbation selon le niveau de l'inspection scolaire du département. Il y a deux mesures, qui sont incluses dans la loi sur l'enseignement préuniversitaire - la titularisation devrait être faite pour les fractions qui dépassent la moitié de la norme, car nous avons des enseignants qui, pendant 10-12-15 ans, obtiennentune note supérieure à 9. Mais étant seulement trois postes... Il y a neuf postes de géographie à travers le pays. Aucun à la campagne. Ils n'y ont pas accès, bien qu'ils soient de bons enseignants bien formés, qui obtiennent une note supérieure à la 9 à la titularisation et cela des années durant, mais n'ont aucune chance d'être titularisés. Ils n'ont donc aucune chance de se stabiliser dans une école. Les élèves aussi sont perdants, parce que leurs professeurs changent chaque année, perdants sont également les professeurs, parce qu'ils n'ont pas, par exemple, la capacité de contracter un emprunt pour acquérir une maison, perdant aussi est le système éducatif, parce qu'il n'offre pas cette attractivité. Et alors on a introduit cette nouvelle règle, à partir de 2023, la titularisation se fera sur tout poste qui dépasse la moitié de la norme. Le poste d'enseignant a été redéfini - s'il a plus de la moitié du temps, pour la première fois, cela n'a jamais été le cas. Et la deuxième chose: la viabilité d'un emploi ne sera plus certifiée uniquement par l'école, mais le visa définitif sera délivré par la Direction départementale de l'enseignement pré-universitaire, respectivement la Direction de la Municipalité de Bucarest pour l'enseignement pré-universitaire.

 

Journaliste : Toutes ces règles entrent en vigueur en 2023 ?

 

 Sorin Cîmpeanu : A partir de 2023.

 

Journaliste: Je veux dire l'automne 2022 pour ...

Sorin Cîmpeanu : Je suis optimiste de croire que nous aurons les lois adoptées dans cette année civile, de manière à appliquer ces règles, qui sont incluses dans la loi sur l'enseignement pré-universitaire, à partir de 2023.

 

Journaliste : Et puis, si vous dites qu'il y a environ 5.000 postes permanents, où voyez-vous qu`on parviendra par ces mesures que vous mettrez en place en 2023 ?

 

Sorin Cîmpeanu : Il y a beaucoup de postes qui sont complets, mais ils ne sont pas mis en compétition pour une durée indéterminée, de titulaire, comme vous l'avez dit. Ces postes seront mis en compétition. Je suis convaincu que l'année prochaine nous n'aurons pas 5.000 postes permanents, mais nous en aurons probablement, j'estime, 20 à 25 000. C'est une estimation. Donc une augmentation, je parie sur une augmentation quintuplée, donc sur des chances cinq fois plus élevées pour ces bons enseignants qui veulent entrer dans le système éducatif, qui veulent être loyaux, qui veulent être valorisés dans le système éducatif. Et je suis convaincu qu'un enseignant qui entre dans une norme qui est de 70%, allant tous les jours dans la même école, connaissant la configuration des classes, convaincra sa direction d'école que l'année prochaine sera complétée de 70% à 100%. De cette façon. Je vois un avenir meilleur pour les écoles en Roumanie, grâce à de meilleurs enseignants. Pour les éducateurs sachez qu'il y a la plupart des postes mis en compétition, un peu moins de 1000, mais il y a 5000 candidats.

 

Journaliste : Bonjour. Vous avez parlé d'une augmentation de salaire de 43 %. Quand s'appliquerait-il et y a-t-il de l'argent dans le budget? Avez-vous reçu cette garantie qu'elle sera budgétisée, cette initiative sera-t-elle soutenue ?

 

Sorin Cîmpeanu : J'ai compris que les 43 jours sont en été et qu'il fait très chaud. J'ai aussi compris que, jusqu'à la fin de l'année dernière, on était en crise sanitaire et qu'on ne pouvait pas parler d'éducation. J'ai compris qu'après venaient les vacances et, évidemment, ce n'était pas le bon moment pour l'éducation. Malheureusement, en février-mars, la crise en Ukraine a commencé et il n'y avait pas de temps pour l'éducation. Immédiatement après février-mars venaient les vacances de Pâques et, évidemment, nous ne pouvions pas parler des lois de l'éducation. Après cela, on est entré aux examens nationaux, Évaluation et Baccalauréat, encore une fois ce n'était pas le bon moment. Maintenant, encore une fois, ce n'est pas un bon moment pour l'éducation et un moment pour les ressources financières pour l'éducation. Nous ne suivons pas ce paradigme. Soit on comprend que l'éducation est la base de toutes choses, nous, la classe politique, les décideurs, soit sinon, je vous annonce une mauvaise nouvelle : toutes les mesures qui sont de vraies réformes, dans ce système, si elles ne bénéficient pas d'un soutien financier adéquat, elles sont en vain. Parce que c'est stupide de s'attendre à aller avec les mêmes professeurs, avec les mêmes financements, avec les mêmes institutions et avoir des résultats différents pour les enfants. Cette chose ne peut pas perdurer! Il faut donc un financement ! Heureusement, cependant, l'impact budgétaire sera progressif. Par exemple, 25 % est l'impact de la rémunération, 25 % est l'impact de la diversification des programmes. La diversification des programmes commence en septembre 2023, elle n'a aucun impact jusque-là. Et ça commence avec la 3ème, donc ça va être un quart de l'impact, après ça, ça rentre dans 50%, après ça, progressivement jusqu'en 2027. Les bourses des élèves auront un impact total à partir de janvier 2023 par exemple. Le salaire sera très probablement pris en compte à partir de septembre 2023. Il s'agit d'une augmentation du coût standard des dépenses salariales, qui est actuellement de 6 386 lei par / étudiant, à 9.000 lei par / étudiant. Il s'agit d'une augmentation de salaire qui, à l'heure actuelle, dans l'enseignement, est de 6.500 lei brut, à 9.300 lei brut. La chose la plus importante est qu'il s'agit d'une augmentation du coût standard pour les dépenses matérielles, l'évaluation et la formation professionnelle, qui, pour le moment, au coefficient 1 est de 485 lei et qui, dans la loi si vous lisez, vous verrez que c'est au moins 20 % du coût des dépenses salariales, qui, je vous l'ai dit, est de 9 000. 20% de 9.000 signifie 1.800 lei. C'est 485 lei maintenant pour les dépenses matérielles, c'est pourquoi nous ne nous contentons pas des salaires, et cela passera à 1.800. C'est une augmentation de 3,7 fois. Cela signifie une véritable réforme du système, cela signifie un besoin de financement dans le système.

 

Journaliste : Merci beaucoup, Monsieur le Ministre !

 

Sorin Cîmpeanu : Merci aussi !

 

 Journaliste : Monsieur le ministre, mais quand vous avez présenté ces projets, que vous a dit le Premier ministre ? Y a-t-il de l'argent pour cette réforme? A-t-il garanti que ce coût augmente à l'automne, comme vous le dites?

 

Sorin Cîmpeanu : Le Premier ministre est un partisan de l'éducation, de la performance en éducation et de l'équité en éducation. Évidemment, un premier ministre responsable regarde l'impact financier. Mais, lorsqu'il a compris l'importance de ces objectifs et qu'il ne s'agit pas d'un impact de 36 milliards de lei, qui entrera en 2023, mais qu'il entrera progressivement d'ici 2027, il l'a pleinement validé, y compris en réunion gouvernementale. C'est le Premier ministre qui a proposé de manière très décisive l'adoption en première lecture, ce qui est vrai, de ces deux projets de loi.

 

Dan Cărbunaru : Je remercie beaucoup M. le ministre. Nous remercions également ceux qui vous ont posé des questions, confirmant la nécessité du temps alloué non seulement à la présentation, mais aussi au dialogue. Monsieur le Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Monsieur Petre Daea.

 

Petre Daea : La première réunion de gouvernement, la première réponse pratique pour les agriculteurs, à travers un acte normatif, voulu par eux. Le Gouvernement roumain a approuvé aujourd'hui le montant nécessaire à l'octroi de la subvention pour l'accise sur le diesel. L'acte normatif passe aujourd'hui au Journal Officiel. A ma demande, M. le Premier Ministre a instruit ceux qui assurent le Secrétariat du Gouvernement que cet acte normatif paraisse au Journal Officiel dans les plus brefs délais, afin que dans l'acte subséquent du Ministère de l'Agriculture, qui signifie arrêté ministériel, nous puissions distribuer ces sommes immédiatement, dans les deux ou trois prochains jours, comme une réponse concrète aux besoins des agriculteurs, surtout dans ces conditions. Voici donc un montant supplémentaire du budget de l'État pour les agriculteurs, ce qui signifie désormais un niveau de soutien de 337 millions de lei.

 

Journaliste : Bonjour ! Je vous demanderais ce que tous les agriculteurs demandent pendant cette période : si cet état de calamité sera déclaré et dans quelles conditions cela peut-il se produire ?

 

Petre Daea : Tout d'abord, je donne une réponse qui m'est dictée par l'acte normatif : la législation en vigueur. Nous avons le soutien juridique de l'activité dans ce domaine. Sur la base de l`arrêté de gouvernement 557 d'août 2016, le Ministère de l'Agriculture, conformément à sa mission, entre dans le dispositif de gestion du facteur de risque de sécheresse pédologique. Cela a été fait immédiatement, en exécutant, par étapes, les dispositions de la loi, qui se lisent comme suit : dans des conditions où il y a une sécheresse pédologique, le préfet du département répond, par arrêté, aux demandes des agriculteurs, en créant des commissions pour déterminer les effets de destruction des récoltes, comme étant dû à ce facteur restrictif. Cela a été fait. Ensuite, la personne qui vous parle a vu au niveau du pays, en passant par ces zones où l'information était claire, que nous avons une sécheresse pédologique, pour voir quelle est la situation concrète sur place. Voyons, disais-je, en équipe de travail, avec le ministre de l'agriculture, avec le directeur général de l'Agence nationale de l'aménagement du territoire, sur place, avec les agriculteurs, avec les collectivités territoriales, avec les spécialistes mis dans ce dispositif, qui ont travaillé pour donner une réponse concrète à ce que la loi exige de nous. Dans de telles conditions, j'ai pu voir - dans les 10 départements que j'ai vus du vendredi au dimanche au lundi, je dis du dimanche au lundi soir, à 2 heures, parce que vous, les médias, me l'avez demandé - mais qu'est-ce que je cherche là-bas dans la nuit, parce qu'il ne fait pas jour ? - et c'est pourquoi mon intérêt m'a poussé. Et, comme vous pouvez le voir, les agriculteurs étaient également intéressés à rencontrer le ministre de l'agriculture, pour voir sur place ce qui se passe et quelles sont les mesures techniques immédiates, afin que nous puissions répondre à la situation et les mettre dans un confort de compréhension et, en même temps, d'action concrète. J'ai vu trois séquences sur place - séquence normale, dis-je, du point de vue de la végétation dans les périmètres irrigués. Dans ces 10 départements, pour matérialiser, je vous dis : Călărași, Brăila, Galați, Vrancea, Vaslui, Iași, Botoșani, Neamț, Bacău, Buzău, j'ai vu dans les périmètres irrigables que l'état des cultures est normal. En gros, des chances de production, des espoirs pour l'agriculteur qu'il puisse récupérer ses dépenses et faire un peu de profit. La deuxième séquence, en dehors des périmètres irrigables, des cultures dont un stade de végétation est affecté, mais pas dans le degré de compromision totale de la culture - et ces zones sont différentes d'un département à l'autre, d'une zone à l'autre, voire d'une parcelle à l`autre - en raison de l'influence des pluies dans le temps, en raison des quantités de pluie inégales, tant en superficie qu'en quantité. La troisième séquence que j'ai pu constater sur place est celle, la plus douloureuse, à savoir la compromission totale de certaines cultures, notamment les cultures de printemps, principalement le maïs et le tournesol. Pour ces situations, les agriculteurs roumains des zones respectives ont demandé mon intervention immédiate et la réponse juridique appropriée afin de leur donner la liberté d'établir sur place la destination de la culture compromise. Pourquoi? Parce que les actes normatifs qui ont établi des procédures de détermination des pertes ne leur ont pas donné la possibilité d'intervenir rapidement et de ne pas perdre la récolte dans son intégralité, comprenant la possibilité d'utiliser de la masse végétale encore récoltable et évidemment destinée à l'alimentation animale. Et surtout, extrêmement importante, la possibilité de défricher le terrain, afin de réaliser des travaux ponctuels pour la rentrée prochaine. Parce qu'aujourd'hui elle est récoltée, les travaux nécessaires sont immédiatement effectués à l'arrière pour garder l'eau dans le sol, qui existe toujours, pour faire le lit de germination, afin que nous puissions mettre la graine dans le sol pour la prochaine année agricole. Immédiatement, les travaux nécessaires sont effectués à l'arrière pour garder l'eau dans le sol qui existe encore, pour faire le lit de germination, afin que nous puissions mettre la graine dans le sol pour la prochaine année agricole, pour les cultures d'automne, sachant ici, il s'agit de colza, d'orge, de seigle, de triticale, de blé. Cela, dis-je, n'était pas possible. Immédiatement, en arrivant au Ministère de l'agriculture, j'ai contacté les spécialistes du ministère, j'ai contacté M. le ministre Bode, que je tiens à remercier, car la modification de l'acte normatif impliquait la modification d'un arrêté ministériel conjoint, signé par les deux ministres qui sont dans la disposition légale prévue par les règles juridiques, à savoir le ministre de l'agriculture et le ministre des Affaires Intérieur. De ce point de vue, depuis hier, les agriculteurs disposent de cet instrument juridique et sont passés, comme vous pouvez le voir, à l'exécution de travaux spécifiques. De plus, lors de ces réunions pratiques, sur place, les agriculteurs nous ont demandé de leur donner immédiatement l'argent pour le diesel qu'ils méritent pour le premier trimestre, afin que dans quelques jours l'argent parvienne aux agriculteurs. Le deuxième soutien ou la deuxième exigence ou une autre exigence que les agriculteurs avaient au moment de la rencontre avec le ministre de l'agriculture était celle-ci : comment entrer dans une cadence normale pour assurer l'argent nécessaire à la mise en place des cultures l'année prochaine. Car, maintenant, le problème important est d'enchaîner les années agricoles de telle sorte qu'on ne se trouve pas l'année prochaine qu'on n'a pas la superficie ensemencée pour l`année suivante et avec cla, l`avatar d`ennuis. Pour le moment, au Ministère de l'Agriculture on y travaille. Demain, je viens avec un programme de soutien, que j'annoncerai, afin que nous puissions venir en aide aux agriculteurs. Voici donc la réponse aux étapes que nous devons franchir, conformément à la loi, de manière à répondre aux problèmes des agriculteurs et, évidemment, nous avons également répondu à votre question. S'il vous plaît!

 

Journaliste : Vous n'avez pas clarifié très clairement l'état de calamité.

 

Petre Daea : Bien sûr.

 

 Journaliste : Soyez très clair.

 

Petre Daea : Je suis très clair.

 

Journaliste : Peut-on l'imposer jusqu'ici, oui ou non ?

 

Petre Daea : Comment l'imposer ? Ça existe, un état de calamité pour les récoltes actuelles... au niveau... Seulement un peu... Je sais, sujet de prédilection pour vous. Est-ce que en avez encore? Nous ferons l'inventaire de la situation réelle dans chaque département. Aujourd'hui, nous avons des cultures compromises voisines avec d'autres cultures non compromises. On ne déclare pas un état de calamité pour les surfaces, on vient avec des formes de soutien pour les productions qui sont touchées, je pense que c'est clair. Merci!

 

Journaliste : Et ces arrêtés préfectoraux dont vous parliez, dans combien de départements ont-ils été donnés ? Ou nous ne savez pas ?

 

Petre Daea : Comment puis-je ne pas le savoir, j'ai tout avec moi, vous savez. Et des informations et des explications et l'envie de vous répondre. S'il vous plaît!

 

Journaliste : Dans combien de départements y a-t-il des problèmes très clairs que vous avez identifiés ?

 

Petre Daea : Je vous ai parlé des dix départements où je suis allé. Des problèmes plus graves dans ces départements si nous faisons cette comparaison entre les départements  en premier lieu serait Vrancea et non par hasard, vous verrez que je vous donne à travers un communiqué de presse quel événement était techniquement important aujourd'hui pour la zone que vous savez étant devenue le "pôle de la sécheresse" Vrancea. Il y a le canal Siret-Bărăgan, un objectif d'investissement extrêmement important, qui a malheureusement gelé, ont gelé les travaux. À partir de 2020, lorsque la drague a dû entrer dans l'exécution des travaux respectifs de telle sorte que nous puissions donner une réponse, en partie, il est vrai, dans le domaine respectif, sachant qu'il s'agit d'un objectif d'investissements extrêmement important avec la possibilité d'irriguer les 475.000 hectares pour pouvoir arroser les cultures en cas de besoin. Je reviens, Vrancea serait à la première place comme degré de dégâts ; Galaţi, la partie nord ; Buzau ; Vâlcelele, les télévisions étaient à Vâlcele. Le lendemain, ou hier, quand vous étiez à Vâlcele, là vous avez parlé aux agriculteurs et vous avez vu qu'ils travaillaient et récupéraient la masse végétale de manière à continuer leur travail. Sachez que les agriculteurs n'arrêtent pas de travailler. Rappelez-vous : nous aurons du pain en Roumanie. Nous sommes également capables dans ces situations difficiles de répondre aux problèmes que pose le pays, de fournir de la nourriture aux Roumains. En un mot, c'est difficile, mais nous ferons ce qu'il faut pour donner aux Roumains ce qu'ils méritent.

 

Journaliste : M. le ministre...

 

Petre Daea : S'il vous plaît.

 

Journaliste : Vous avez dit que nous aurons du pain en Roumanie, mais à quel prix ?

 

Petre Daea : Ici aussi, nous pouvons en parler.

 

 Journaliste : S'il vous plaît.

 

Petre Daea : Voyez le prix aujourd'hui, vous le remarquerez peut-être demain. Ce prix est déterminé par trois grands groupes de facteurs. Le premier groupe : ce sont les coûts de production qui sous-tendent la production de ce blé. Vous savez très bien qu'au bon moment, quand le temps, le climat, les exigences des plantes, la technologie de culture donne le signal à l'agriculteur de commencer à travailler, il met du diesel. Ce diesel n'est pas produit par l'agriculteur. C'est un carburant que vous achetez sur le marché. Le prix de ce carburant, comme vous le savez bien, a augmenté. Il va sur le terrain dans ces moments de sécheresse et il peut poser la question : mais qu'a-t-il fait, monsieur, avec cet ordre, qu'a-t-il résolu ? Beaucoup, nous avons évité un surcroît de travail au sol, ce qui signifie une consommation de diesel avec un prix payant. Autrement dit, une pression formidable sur l'agriculteur et puis je dis que le diesel qui est consommé dans les travaux respectifs, l'agriculteur doit le payer et le paie plus cher. On a récolté, toutes les cultures sont entretenues, on leur donne des substances, des engrais, des fongicides, donc des barrages chimiques sont faits afin de garder la récolte intacte et de ne pas la dégrader et évidemment de la transporter à l'entrepôt. Au moment où on la transporte, avec du gasoil, à l'entrepôt, le grain de blé part sur la route de la farine. Le moulin, pour fonctionner, a besoin aussi de l'énergie, qui devint également plus chère. La farine respective est fabriquée, elle va sur le chemin du pain, là ou ailleurs. Si la farine sort d'ici dans une boulangerie plus loin, le diesel est nécessaire, mais il y a aussi certainement le gaz, qui est beaucoup plus cher. Et ces hausses de prix déterminent un coût, un prix final du pain. La question se pose aussi ici : peut-on arrêter de dire au boulanger de donner le pain en dessous du prix de revient ?! Définitivement pas! Pourquoi? On risque de faire faillite. La faillite n'est plus du pain. On va au marché, évidemment, et rencontre le pouvoir d'achat. Ici les réponses viennent d'ailleurs. Moi, je vous ai expliqué le parcours de travail, les explications et voici comment je vous ai donné, c'est sûr...

 

Journaliste : Je reviens à la question.

 

 Petre Daea : S'il vous plaît, revenez !

 

Journaliste : Mais des mesures de soutien pour maintenir le prix du pain à un niveau décent, étant donné qu'on voit qu'ils sont tous devenus plus chers, comme vous l'avez dit : carburant, énergie, gaz. Existe-t-il de telles mesures pour s'assurer que le prix du pain n'explose pas ?

 

 Petre Daea : Voici les mesures que nous avions annoncées avec toutes les interventions, y compris ce diesel. Dire "Monsieur, une minute!"

 

Journaliste : Au-delà de cette taxe d'accise que nous avons eue au fil des ans, quelles autres mesures préparez-vous, car vous parliez d'un paquet que vous allez annoncer ?

 

Petre Daea : Je vous le dirai demain. Je vous ai parlé des agriculteurs qui sont dans cette situation difficile, et demain après-midi je vous le dirai. Je vous ai expliqué très clairement que nous répondons à la situation concrète concernant les pertes de récolte, de production, pratiquement, totales. Ces agriculteurs, si nous ne sommes pas avec eux, nous les perdons. Perdant des agriculteurs, nous ne pouvons plus travailler la terre de Roumanie. Le premier objectif étatique du pays, sachez, c'est de cultiver toute la terre arable, de manière à produire ce dont on a besoin dans le pays et ensuite sûrement de le préparer, de l'industrialiser, de bien l'emballer et bien sûr, de l'exporter, afin que nous puissions affronter toutes ces influences du moment, dans le confort que vous et nous recherchons tous. S'il vous plaît!

 

Journaliste : J'ai encore une question. À quand remonte la dernière fois que vous avez acheté un pain? Combien avez-vous payé pour ça?

 

Petre Daea : Je paie entre deux lei et demi, parce que je prends du pain comme ça ; quatre lei et demi. Je le paierais avec cinq lei, vous savez, et avec six lei. Est-ce que savez pourquoi? Je sais que c'est dur.

 

Journaliste: Mais que font les gens qui n'ont ni cinq lei, ni six lei et peut-être pas de lei supplémentaires, car ils sont déjà chers partout.

 

Petre Daea : Bien sûr, je comprends le ton de votre question et c'est extraordinaire. Je la connais, car mon âge aussi m'a aussi donné l'opportunité de comprendre au fil du temps quelles questions particulières vous posez de manière à ce que la réponse soit le moins acceptée possible par vous et interprétée de la même manière. Je suis un homme qui répond exactement à vos questions et je dis ceci : je connais le pays, je connais les gens, je connais tout le monde et surtout les producteurs. Je connais des gens qui viennent avec cette petite chose dans leur poche et qui cherchent le pain le moins cher et je les comprends très bien, c'est pourquoi l'ingénieur Daea veut faire ce qu'il faut maintenant pour avoir plus de blé moins cher l'année prochaine et ne pas perdre le moment. Parce qu'en agriculture, je regardais ma montre maintenant et je disais ce que je perdais quand j'étais ici. Je gagne que vous me voyez à la télé, mais peut-être que je perds car je ne suis pas avec ces agriculteurs qui ont maintenant besoin de moi et du soutien du ministre et de ceux de ce système, de ce couplage administratif, des spécialistes compréhensifs, mais sachez que c'était confortable de siéger à cette réunion avec vous.

 

Journaliste : Je voudrais vous demander, Monsieur le ministre Daea, si les agriculteurs se sont plaints des blocages qui existent dans les ports sur le transport des céréales, s'ils ont augmenté leurs dépenses à cause de la guerre ? Et si les agriculteurs vous disaient cela ?

 

Petre Daea : Ils ne m'ont pas dit quand je les ai rencontrés, ceux qui /.../, mais je la connais. Même s'il ne dit pas que ça fait mal, je ressens la douleur. Nous voulons revoir /.../. S'il vous plaît!

 

Journaliste : Et savez-vous quel type de céréales est bloqué dans le port de Constanța, où il devrait arriver ?

 

 Petre Daea : Maintenant, ce sont les céréales qui sont récoltées. Non, ne mettez pas mon imagination à l'épreuve, mais la pratique m'aide. Nous sommes dans la campagne de récolte des céréales. Je vous le dis pour nous, nous sommes au bout, il nous reste environ cinq pour cent pour finir l'orge à récolter en Roumanie - une bonne chose, admirable pour les agriculteurs et dont je vous demande de transmettre cette séquence de mon intervention, pour les féliciter, parce que ces gens en quelques jours, ils ont récolté l'orge en Roumanie, ont mis à l`abrit la production, ce qu'ils ont fait de leurs propres mains, de leurs propres poches et, bien sûr, évidemment dans les conditions climatiques que nous avons. Nous sommes au-delà de 60 % de blé. Ils sont pressés de récolter la production, car maintenant l'épi de blé est comme un four. Pensez par vous-même, à 38 degrés à l'ombre, combien y a-t-il dans le champ. Les dangers sont nombreux, car les processus de secousses se produisent, car les incendies peuvent se produire parce que vous ne savez pas ce qui se passe au bord d'un champ, et il y a la pointe, les bords, les lames ; c'est essentiellement du papier inflammable et c'est dangereux. Ici, il faut être très prudent, et les séquences que vous avez présentées dans les médias vous ont donné l'ampleur du danger qui peut exister à tout moment. S'il vous plaît.

 

Journaliste : Monsieur le Ministre, vous avez parlé de ces départements, dois-je comprendre que vous n'avez pas encore de radiographie nationale pour connaître l'état des dégâts...

 

Petre Daea : Non, non, non. Certainement pas, car, laissez-moi vous dire pourquoi : quand vous avez mesuré cet événement, aujourd'hui c`est une situation, demain une autre. La plante qui reste dans ce feu et à sa racine manque d'eau et vous n'avez nulle part où l'amener, aujourd'hui elle est bonne, saine, demain malade et peut-être le lendemain elle meurt. Par conséquent, rappelez-vous, ces surfaces sont inventoriées. C'est un processus laborieux, ça s'inventorie, ça se voit sur place. Vous avez vu que je demandais au professeur Rafila de m'aider. Lorsque vous entrez dans l'hôpital, vous allez d'abord faire vos tests, pour savoir de quoi il s'agit et ensuite la décision du médecin intervient et il utilise les outils nécessaires dont il dispose pour intervenir sur les patients. Ainsi c`est l'agronome, ainsi sont ceux qui travaillent dans l'agriculture, ainsi sont ceux qui travaillent dans les champs et dans l'élevage.

 

Journaliste : Avez-vous fait des estimations jusqu'à présent concernant la production que nous aurons pour le maïs, le tournesol ?

 

Petre Daea : Oui, oui, oui je sais exactement, mais je ne le dis pas.

 

 Journaliste : Pourquoi ne le dites-vous pas ?

 

Petre Daea : Laissez-moi vous dire pourquoi : parce que je ne veux pas nuire au marché.

 

Journaliste : Cela veut dire qu'il y a des estimations qui montrent que nous sommes très mauvais.

 

Petre Daea : Non, non, non, non. Je dirai et communiquerai au pays la production que jnous avons obtenue alors et seulement lorsqu'elle sera dans l'entrepôt, fermée à clé, avec le cadenas à l'extérieur et la clé dans ma poche. Jusque-là, vous n'avez pas le montant de la production. Elle est maintenant sur le terrain. Que puis-je vous dire : nous avons ce qu'il nous faut.

 

Journaliste : Mais à quoi ressemble votre opinion ? Êtes-vous optimiste quant à la possibilité que nous traversions à nouveau un épisode de sécheresse ?

 

Petre Daea : Un agronome est toujours optimiste parce qu'il fait ce qu'il a à faire chaque année, il prend la culture, il la met en place, il la récolte, il la met sur le marché, il la reprend l'année suivante. Je suis optimiste parce que je sais ce dont j'ai besoin.

 

Journaliste : Mais le temps n'est pas bon pour nous, il fera de plus en plus chaud, la situation s'aggrave, je vous demanderais quelles mesures urgentes peuvent être prises maintenant ou prenez-vous maintenant concernant l'irrigation ? Que faites-vous pour sauver ces cultures qui semblent en bonne santé aujourd'hui, mais qui ne le seront peut-être pas demain ?

 

Petre Daea : Oui, on les a prises. Vous devez savoir que je n'ai pas attendu qu`onme le demande ou que quelqu'un me pousse par derrière. Dès que je suis entré dans le dispositif de travail, j'ai su ce que j'avais à faire et je vous ai dit que j'étais avec le directeur de l'ANIF. Souvenez-vous que vous m'avez vu dans les champs quand les arroseurs m'arrosaient et on se moquait de moi avec "regarde ce qu`il fait". Bien sûr, vous aimez ces images, mais je vous dis qu'elles sont d'un grand intérêt car vous devez faire ce dont le pays a besoin à tout moment. En agriculture, chaque instant perdu a des répercussions et vous enregistrez des pertes. Si aujourd'hui vous ne l'avez pas fait, demain celasera fait beaucoup plus cher  et vous le faites en vain. Dans le système d'irrigation, malheureusement, mais je ne veux pas entrer dans ce domaine de comparaison car nous n'avons pas le temps, nous devons commencer à travailler.

 

Journaliste : On a perdu 30 ans pour le système d'irrigation, pendant lesquels rien n'a été fait.

 

 Petre Daea : Non, non. Écoutez, prenez votre temps je vous prierais…

 

 Journaliste : Si on avait eu de l'irrigation, on ne serait pas dans cette situation.

 

Petre Daea : Non, non. Si une demi-journée, quand il va pleuvoir et qu'il fait bon dehors, je viendrai me mettre à votre dispsition.. Demandez-moi ce que vous voulez, combien vous voulez. En ce moment je vous dis ceci : qu'en 30 ans de bonnes choses aussi ont été faites : comme nous en avons aujourd'hui 1.500.000 /.../ sont irrigués. Avez-vous entendu combien est irrigué aujourd'hui ? Je vous ai dit et je vous dis exactement combien il y en a :pour 883.000 hectares il y a aujourd'hui des contrats d'irrigation en Roumanie. Les arroseurs vont sur le terrain, regardez à Brăila. Eh bien, sinon on aurait  brûlé le pays, si les systèmes d'irrigation n`avaient pas fonctionné.. Ah, que nous ne les ayons pas à la capacité que nous voulions et pour laquelle nous avons introduit de l'argent, car nous avons, d'une part, l'obligation d'exécuter ce système d'irrigation et cette obligation réside dans la disposition de la loi qui est votée en Parlement à l'unanimité des voix. Vous rendez-vous compte de la charge et de la volonté politique d'atteindre cet objectif en Roumanie ? Et le montant dû pour réaliser cet objectif d'investissement ?  Et pas par hasard - et je vous le dis maintenant et avec ça je vous demanderais d`en mettre fin ... Laisse-moi vous dire. Nous avons des montants prévus dans le budget et c'est l'objectif numéro un de l'État, dont le ministre Daea s'est occupé et continuera de s'occuper, afin que nous puissions capitaliser sur la ressource. Malheureusement, c'est ainsi que vous me poussez à faire et de vous dire, en même temps, car c'est le moment.

Malheureusement, la Roumanie n'utilise que moins de 1 % de la quantité d'eau qui traverse la Roumanie, étant donné que la Roumanie possède le réseau d'hydro-amélioration le plus précieux, les bassins fluviaux les plus précieux, uniformément répartis dans tout le pays - et je vous dis une chose essentielle : ils ont aussi de l'eau douce. C'est-à-dire que d'autres en extraient le sel pour l'utiliser cette eau pour les plantes. Nous l'avons sous la main et nous devons l'utiliser.

 

Journaliste : Étant donné que les marchandises en Ukraine sont exonérées de taxes dans l'Union européenne pendant un an et que même les céréales sont exonérées de taxes, les agriculteurs roumains se plaignent de la concurrence déloyale. Et la question est : quelles mesures de soutien comptez-vous prendre ou avez-vous déjà prises, afin que les agriculteurs roumains ne soient en aucun cas lésés ?

 

Petre Daea : Je n`en ai pas pris et je ne dirai jamais... Je ne m'engage pas comme ça, "on va le faire". Je fais! Je vais voir ce que je peux faire. Parce qu'aujourd'hui, vous le savez très bien, les armes claquent à côté de nous, ce n'est pas facile ici. Le fracas des armes à feu a donné une autre tournure à nos vies et pas seulement à nos vies ici. C'est pourquoi, avec soin, patience, implication, sérieux, mesures synergiques, nous pouvons sortir de ces moments difficiles. J'assure les agriculteurs et vous que je serai avec eux sur le terrain, avec vous, où que vous me trouviez.

 

Journaliste : Bien, mais vous êtes-vous au moins fixé, je ne sais pas, un horizon temporel pour essayer d'obtenir des mesures de soutien pour les agriculteurs roumains ? Il y aura deux catégories d'agriculteurs, ceux qui ne produisent pas à cause de la sécheresse et ensuite ceux qui produisent en vain, car à cause des céréales beaucoup moins chères en Ukraine vont se réveiller à perte.

 

Petre Daea : Ici, les explications sont plus larges, permettez-moi de ne pas venir avec elles, mais avec les mesures que je peux prendre.

 

 Dan Cărbunaru : Merci beaucoup, Monsieur le Ministre, d'être revenu aux points de presse du gouvernement et au Gouvernement de la Roumanie ! Bonne chance dans l'activité que vous avez! Ce n'est pas la période la plus facile, mais plus encore, cela prend du temps à la fois pour la communication et l'activité. Vous avez géré ce dossier de manière équilibrée.

 

Petre Daea : Merci !

 

Dan Cărbunaru : Merci beaucoup moi aussi !

 

Petre Daea : Je vous embrasse tendrement, et ne vous inquiétez pas si vous me voyez la nuit, car pour moi c'est le jour.

 

Dan Cărbunaru : Merci beaucoup ! Monsieur le ministre des Investissements et Projets Européens, Monsieur Marcel Boloș. Aujourd'hui, le gouvernement a approuvé des mesures importantes, qui aident déjà la Roumanie à accéder aux fonds européens à partir de la période de programmation 2021-2027, mais aussi à apporter un soutien total à une région qui a grand besoin de soutien en Roumanie, s'il vous plaît !

 

Marcel Boloș : Merci beaucoup ! En effet, il a été approuvé de modifier un certain nombre de six actes normatifs concernant les fonds européens, dont deux sont de la plus haute importance pour les projets d'infrastructure. Le premier projet d'acte normatif prévoit l'ajustement des prix pour ce que les projets d'infrastructure signifient pour la composante transport - eau, eaux usées et déchets. Ainsi, le nouveau dispositif, dont l'impact financier est estimé à 1,5 milliard d'euros sur l'absorption des fonds européens, vise un nombre de plus de 7.000 projets, soit 7.000 chantiers en cours, pour une valeur de contrats de financement de plus de 13 milliards d'euros. Le contexte d'ajustement des prix est assez sensible et délicat pour les constructeurs, car, comme on le sait, les prix des services publics ont augmenté de manière significative. Quelques exemples sont éloquents à cet égard : pour le carburant, de 636 euros en 2021, désormais, pour ce que cela signifie de réaliser des chantiers, nous avons 1.214 euros la tonne pour le gaz naturel. Toujours pour nos projets d'infrastructures de transport financés sur fonds européens, l'augmentation du prix est de 14,7 euros/MWh à 79 euros/MWh, soit des augmentations de 535% pour le gaz naturel. Et un autre exemple pertinent pour l'augmentation des prix est la composante électricité, de 54,7 euros/MWh à 368,1 euros/MWh, soit une augmentation de plus de 670%, l'augmentation du prix des services publics. Par conséquent, le mécanisme d'ajustement que nous avons proposé est nouveau, qui consiste à prendre en compte dix prix pour les matériaux, la main-d'œuvre.

Nous les avons dits en langage spécialisé : des éléments de coûts significatifs, pour lesquels l'Institut national de la statistique suivra l'évolution de ces prix, de sorte que désormais les ajustements de prix suivront les éléments de coûts qui interviennent dans les projets d'infrastructures en cours sur les chantiers de construction, et à partir des simulations réalisées, ces ajustements de prix détermineront des majorations des situations de travaux soumis à règlement entre 40% et 50%. Il s'agit d'estimations faites par nos soins et sur lesquelles nous essayons de couvrir cette partie des hausses de prix, étant donné que notamment le prix des matériaux sur les chantiers a sensiblement augmenté. Quelques exemples à cet égard : pour l'acier de 4.400 lei par tonne à 5.700 lei par tonne, le bitume de 2.250 lei par tonne à 3.200 lei par tonne, donc ces augmentations importantes ont déterminé que ce mécanisme, qui était inclus dans l'ordonnance d'origine, devait être adapté aux contrats que nous avons pour des projets d'infrastructure. Il faut 'adapter aux projets que nous avons en cours et solliciter des contrats de travaux, afin de pouvoir couvrir les hausses de prix et pouvoir réaliser nos projets d'infrastructures dans de bonnes conditions. J'ai également dit qu'il y a six actes normatifs qui ont été approuvés pour modification. Ce sont ceux liés aux infrastructures hydrauliques, aux eaux usées. Il s'agit de la possibilité de démarrer la mise en œuvre des premiers projets d'infrastructure dans le cadre de la politique de cohésion pour la période de programmation 2021-2027. Dans la catégorie de ces projets d'une valeur de 2,2 milliards d'euros, nous avons les départements : Teleorman, Maramureș, Prahova, Harghita, Giurgiu, Hunedoara, Caraș-Severin, Neamț, avec une population bénéficiaire de 820.000 habitants. Ce sont les grands chiffres qui affectent les projets d'infrastructures d'eau, d'eaux usées pour la période de programmation 2021-2027. Aujourd'hui également, le Gouvernement roumain a approuvé que ces projets d'infrastructures hydrauliques, les eaux usées qui ont été mises en œuvre par les opérateurs régionaux de l'eau, peuvent être mis en œuvre par les mairies, respectivement les mairies qui font partie des associations de développement intercommunautaires et font partie de la catégorie des bénéficiaires, respectivement les projets d'infrastructures hydrauliques qui concernent les habitants des unités administratives-territoriales. C'est donc un tournant, si vous voulez, pour ce que signifient les projets d'infrastructures d'eau, les eaux usées, car comme la décentralisation a été approuvée pour les projets d'infrastructures de transport, suivant le même modèle, nous poursuivons le processus de décentralisation en tant que mesure de réforme, de mise en œuvre et d'absorption des fonds européens. Nous espérons que le rythme de mise en œuvre de ces projets d'infrastructures sera plus dynamique, afin que la population bénéficiaire et les municipalités bénéficiaires puissent assurer de bien meilleures conditions de logement et de qualité de vie. Merci!

 

Journaliste : Merci ! Mentionnez la Vallée de Jiu, si vous le pouvez !

 

Marcel Boloș : Oui. En outre, la stratégie de développement économique et social de la Vallée du Jiu a été approuvée, avec un nombre de six localités qui comptent plus de 130.000 habitants, comme première étape du programme opérationnel de transition équitable. Le budget qu'il aura alloué aux projets liés aux infrastructures, à la création d'emplois, à l'attraction des investissements, est de plus de 230 millions d'euros. La mise en œuvre de ce projet important pour la Vallée du Jiu et pour nous, la mise en œuvre d'investissements territoriaux intégrés est un nouvel outil que nous essayons de mettre en œuvre avec des fonds européens et de pouvoir agir dans ces zones plus concentrées afin de changer les conditions de vie de personnes dans ce domaine. Merci!

 

Journaliste : Monsieur le ministre, j'aurais une question sur le PNRR. Un jalon du PNRR indique que les retraites spéciales devraient être redimensionnées, délocalisées sur d'autres bases. Vous avez eu une note d'information lors de la réunion d'aujourd'hui, qui dit que le Ministère de la Défense nationale et le Ministère des Affaires Intérieures n'ont pas approuvé le mémorandum pour commencer, pratiquement, les travaux de refonte de la nouvelle loi sur les pensions. Ce jalon du PNRR risque-t-il de ne pas être atteint ?

 

Marcel Boloş : Nous sommes en juillet, le jalon a une échéance en décembre. Donc, d'ici la fin de l'année, cette question doit certainement être réglementée, du moins comme le dit aujourd'hui le Plan national de relance et de résilience. Mais n'oublions pas qu'à l'automne, nous avons la reprise de la renégociation du PNRR avec la Commission européenne et verrons, ensuite, quel sera le mandat dont nous serons investis par le gouvernement et par la coalition. Les alternatives qui s'offrent à nous sont, comme vous le savez, la renégociation et le respect du terme pris par le PNRR pour ce jalon.

 

Dan Cărbunaru : Avec votre permission, monsieur le ministre, une seconde, et en plus, si vous me permettez de compléter la réponse que M. le ministre vous a offerte du point de vue technique pour atteindre ce jalon au sein du PNRR. Comme vous le savez, la législation roumaine n'inclut pas dans la catégorie des pensions spéciales les pensions militaires d'État, qui ont un régime différent, mais parce qu'il y a en ce moment, comme sur de nombreux autres jalons et objectifs, un dialogue avec la Commission européenne, aujourd'hui, les ministres concernés ont convenus de porter ce dialogue à un niveau supérieur, précisément pour clarifier ces confusions entre termes juridiques et certaines connotations qui se sont créées pour certaines pensions. Ainsi, dans la prochaine période, il y aura un dialogue entre certains ministres du gouvernement roumain qui gèrent ces zones et les représentants de la Commission européenne afin de clarifier, tout d'abord, les notions telles qu'elles sont comprises dans le sens de la loi.

 

Journaliste : Merci ! Monsieur le ministre, la Commission européenne nous a demandé d'inclure les pensions militaires dans le système public. Est-ce une demande légitime ? Faut-il placer ces pensions à côté des autres ?

 

Marcel Boloş : Maintenant, si nous nous référons au jalon et à son contenu, c'est pour les pensions spéciales. Si nous nous référons à la législation nationale, nous avons des pensions de service. Dans tous les États membres de l'Union européenne, pour ces groupes de fonctionnaires et d'agents, il existe des pensions professionnelles. Je ne pense donc pas que la Commission européenne pourra intervenir, afin que la Roumanie soit déterminée à faire d'une manière différente de ce qu'il y a dans les pays membres de l'Union européenne. C'est une question qui mérite d'être clarifiée, parce qu'en l'état actuel des choses, il y a, disons, une incohérence entre ce que dit le jalon et ce qui existe dans la législation nationale. Et puis on s'est penché sur la pratique des pays membres de l'Union européenne, car, je le répète, je ne pense pas qu'on puisse être contraint de faire autre chose que ce qui se pratique dans les pays membres de l'Union européenne. Toutes ces catégories de personnel ont ce système de retraites professionnelles et il serait injuste que nous devions faire autrement, étant donné que ces réformes et ces contraintes que nous avons, disons, au niveau des réformes majeures, sont venues pour que la Commission puisse s'assurer que le prêt qu'elle accorde à la Roumanie sera remboursé. Ensuite, nous avons eu un pic de dette publique et nous avons dû prouver que nous allions optimiser les catégories importantes de dépenses publiques, afin de pouvoir rembourser l'emprunt. Ici, probablement, si nous finissons par prouver que la durabilité pour ces catégories de dépenses n'est pas un problème, je ne pense pas que nous aurons ou ne devrions pas avoir de problèmes en termes de négociation avec la Commission européenne. Le jalon, je le répète, est celui qui, bien qu'il se réfère à ces lois spéciales, notre législation nationale est complètement différente. Donc, si nous devons nous référer à ce que demande la Commission et que cette demande existe effectivement, ce n'est un secret pour personne qu'elle doit également se référer au droit national et à la pratique existante dans les États membres de l'Union européenne.

 

Journaliste : Au niveau du Ministère de la Défense nationale, la plus grosse pension spéciale, la pension de service, comme vous l'appelez, est de 8.000 euros. Est-ce un montant qui devrait être maintenu?

 

Marcel Boloş : N'étant pas un ministère de tutelle, nous n'avons pas de compétence dans de telles analyses. C'est là que les ministères de tutelle peuvent vous répondre. Je voulais vous éclairer du point de vue du jalon et de la concordance du jalon avec la législation nationale et avec la pratique existante au niveau européen.

 

Journaliste : Bonjour, monsieur le ministre. J'avoue que je n'ai pas précisé et j'insisterais aussi sur ce sujet. Tout d'abord, la Commission européenne nous demande que toutes les retraites soient en quelque sorte alignées sur le système contributif. Les pensions de service et les pensions professionnelles dans l'armée sont-elles actuellement alignées, c'est pourquoi elles pourraient être exemptées ?

 

Marcel Boloş : Le problème s'est effectivement posé du point de vue de l'alignement sur la contributivité. Mais je dis qu'il est trop tôt pour dire quel type de mesure nous devons mettre en œuvre de ce point de vue. Je dis que nous devons être un peu patients jusqu'à ce que nous ayons ces discussions avec la Commission européenne, afin de clarifier si, au final, nous devons mettre en œuvre cette étape qui n'est pas ancrée dans la législation nationale ou non. Et pour ce qui est, comme je l'ai dit, du montant de leurs pensions et de leur type, les ministères de tutelle je pense qu`il y at une réponse beaucoup plus appliquée.

 

Journaliste : Alors vous voulez dire que ce chapitre fera aussi partie d'une, si l'on peut dire, d'une clarification, pas forcément d'une renégociation, en ce sens, car maintenant vous êtes face à une impasse, vous êtes d'accord ? C'est un jalon qui ne peut pas aller plus loin car deux ministères rendent un mémorandum et refusent de l'endosser, étant donné qu'au niveau, je ne sais pas comment dire, politiquement c'est une autre décision.

 

Marcel Boloș : Précisons encore une chose. Ainsi, le jalon a une date limite de décembre de cette année.

 

Journaliste : Oui.

 

Marcel Boloș : En ce moment, des collègues des ministères de tutelle ont soulevé à juste titre cette question du décalage entre le contenu du jalon, qui fait référence à des lois spéciales, et la législation nationale, où nous avons des pensions de service ou des pensions professionnelles. Et de ce point de vue, il faut clarifier avec la Commission, parce que si, je le répète, on se réfère aux autres États membres de l'Union européenne, ils ont ces catégories de retraites professionnelles. Et quant au montant, je ne suis pas dans le ministère de tutelle, qui peut vous donner une réponse professionnelle et rapide.

 

Journaliste : Je comprends, mais finalement, on n'y va pas encore ? S'aligner sur un système de contributivité ? Car si on l'exclut des retraites spéciales et qu'on ne les modifie même pas par la loi sur les retraites, pratiquement, ces catégories restent exonérées et il est impossible de ne pas...

 

Marcel Boloș : La contributivité est un principe reconnu dans toute l'Union européenne et que personne ne conteste.

 

Journaliste : Eh bien, c'est ce que je vous demandais, est-ce qu'ils respectent le principe ?

 

Marcel Boloș : La part des pensions professionnelles et leur montant est la politique de chaque État membre ; il peut décider de ces stratégies en fonction de la manière dont il considère qu'il gère les ressources financières publiques à sa disposition. Journaliste: Alors je peux dire maintenant que l'idée de rationaliser les retraites, en dehors des retraites sur le système public, est de l'eau de pluie en Roumanie, car nous nous sauvons des / lois / que nous avons.

 

Marcel Boloș : La rationalisation de toute dépense publique doit être, si vous voulez, quelque chose de décidé par le Ministère des Finances et avec le Gouvernement roumain, lors de l'analyse de la capacité de l'ensemble du système public à générer des fonds pour soutenir ces catégories de dépenses publiques.

 

Journaliste : Si possible, M. Cărbunaru, je voudrais vous demander quelle était la position du Premier ministre en référence à cette note qu'il a reçue aujourd'hui, dans laquelle il découvre qu'en fait les choses, comme il les a demandées, pour accomplir rapidement les jalons du PNRR ne vont-ils pas si bien, que ses ministres ne s'entendent pas ?

 

Dan Cărbunaru : Comme vous le savez bien, Dieu merci, non seulement le ministre de tutelle, mais aussi les ministres de tutelle sont venus à plusieurs reprises et ont présenté, y compris, à partir d'ici du point de presse, l'étape de réalisation des objectifs et des jalons. Comme vous le savez, c'était déjà le quatrième trimestre de l'année dernière, puis deux autres trimestres de cette année au cours desquels la Roumanie a réussi à atteindre ces objectifs et ces jalons. Cela arrivera certainement dans ce cas également. M.le ministre a déclaré que ces questions seraient clarifiées d'ici la fin de l'année. Ce que je peux vous dire, c'est que le Premier ministre considère le PNRR comme une priorité pour la Roumanie et, grâce aux mesures qu'il a prises jusqu'à présent, avec les membres du cabinet, la Roumanie a respecté ses engagements. Dans ce dossier où une clarification est nécessaire dans le dialogue entre certaines institutions gouvernementales et la Commission européenne, en l'occurrence, d'un point de vue conceptuel, la position du Premier ministre était d'encourager les membres du Cabinet à clarifier ces questions par rapport à la Commission européenne, car cela fait partie de cette procédure de dialogue, comme l'étaient d'autres situations qui nécessitaient une position entre la position des experts en Roumanie et ceux en Bruxelles. Nous assisterons probablement à un tel processus de clarification dans cette affaire également, qui, bien sûr, recoupe un sujet de discussion plus large d'un point de vue social. Nous abordons ici plusieurs principes que le ministre du Travail peut bien mieux expliquer, à commencer par l'équité, la contributivité, mais aussi les rôles que jouent certaines structures étatiques dans tout État. Car, comme le ministre vous l'a dit tout à l'heure, il existe une pratique dans plusieurs pays européens concernant cette situation particulière de ceux qui reçoivent des pensions militaires d'État, en raison du service public qu'ils ont accompli dans des situations particulières. Mais, étant des questions techniques qui reposent sur des compréhensions probablement différentes des mêmes concepts, ce dialogue que le Premier ministre a encouragé - et il l'a demandé lors de la réunion du gouvernement - aidera à résoudre ce problème et à mettre en œuvre avec succès un autre des jalons et objectifs que la Roumanie doit respecter parallèlement à la dépense d'argent du PNRR.

 

 Journaliste : Merci à vous deux !

 

Dan Cărbunaru : Merci aussi !

 

Journaliste : Bonjour ! J'aurais une question à vous poser, monsieur Cărbunaru.

 

Dan Cărbunaru : S'il vous plaît !

 

Journaliste : Nous savons que le Gouvernement a alloué de l'argent pour les compensations dans le dossier Collectif. Aujourd'hui, j'ai appris que l'ISU et la mairie du secteur 4 ont interjeté appel contre ces demandes des exécuteurs testamentaires, et le chef du PSD, Marcel Ciolacu, a demandé que ces indemnités soient versées dans les meilleurs délais et a déclaré qu'il avait demandé au ministre des Finances pour en discuter lors de la réunion du gouvernement. Je vous demanderais si on en a parlé et ce qu'il adviendra de l'indemnisation.

 

Dan Cărbunaru : Certes, au cours de la prochaine période, très probablement d'ici la fin de cet été, le Gouvernement, par l'intermédiaire du Ministère des Finances, trouvera la solution pour payer ces compensations, très probablement, par l'intermédiaire de l'ISU. Et ce fut une discussion sur la procédure de travail, comment et de quelle manière ces compensations doivent parvenir à ceux qui ont reçu à travers ce long processus le droit d'en bénéficier. Je peux confirmer que cette discussion sera suivie, comme déjà annoncé, du paiement intégral de ces compensations, à la suite des mesures que le ministère des Finances prendra, et le gouvernement enverra, par l'intermédiaire de l'ISU, ces sommes d'argent. les bénéficiaires.

 

Journaliste : Même si l'ISU a contesté les demandes des exécuteurs ?

 

Dan Cărbunaru : Je n'entrerais pas - et vous le savez très bien, il y a des procédures qui gèrent l'approche devant les tribunaux différemment de celles qui se déroulent au niveau de l'Exécutif. Ce que je peux vous dire, c'est que ces compensations seront versées. D'accord, merci beaucoup. Avant de vous remercier pour votre présence - merci Monsieur le Ministre - je voudrais vous dire qu'aujourd'hui, le Gouvernement a approuvé le projet de loi sur la ratification de l'adhésion à l'OTAN de la Finlande et de la Suède, comme l'a annoncé M. le Premier ministre au début du conseil des ministres d'aujourd'hui. Nicolae Ciucă. La Roumanie est parmi les premiers États à entamer ces démarches pour l'adoption au niveau national de la décision d'adhésion à l'OTAN de la Finlande et de la Suède. Cette approche confirme, d'une part, le succès de l'Organisation de l'Atlantique Nord, en tant qu'organisation de sécurité, mais aussi la politique de la porte ouverte, qui a permis la consolidation, le renforcement et l'expansion de la capacité à fournir à ses membres les garanties de sécurité les plus solides. Merci encore, je vous souhaite à tous une bonne journée ! S'il vous plaît.

 

Journaliste : La procédure de ratification, quelle est la suite ?

 

Dan Cărbunaru : Étant un projet de loi, il va aller au Parlement. Si vous avez d'autres questions.

 

 Journaliste : S'il y avait une discussion sur l'extension de la période de recensement, jusqu'au 24 juillet, jusqu'à la semaine prochaine ?

 

Dan Cărbunaru : La procédure s'est déroulée à un très bon rythme. Bien sûr, dans la mesure où une prolongation sera nécessaire, elle sera annoncée.

 

Journaliste : Merci !

 

Dan Carbunaru : Merci. Plus de questions? Une bonne journée à tous !



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