Dan Cărbunaru : Bonjour, mesdames et messieurs !
Je vous souhaite la bienvenue au point de presse du Gouvernement, organisé après la fin de la réunion du groupe de travail sur la situation en Ukraine, générée par l'agression militaire russe. Il y a quelques minutes à peine, la réunion convoquée par le Premier ministre Nicolae Ciucă s'est terminée. À côté de moi se trouve le ministre des Affaires Intérieures, qui présentera des informations sur la situation à la frontière, la ministre de la Famille, de la Jeunesse et de l'Égalité des Chances, Mme la ministre Gabriela Firea, qui présentera la situation des enfants ukrainiens en Roumanie entrés dans le pays depuis le déclenchement de l`agression militaire russe et les mesures prises par les autorités, en particulier le Ministère qu'elle dirige, pour soutenir les familles avec enfants entrées en Roumanie et particulièrement pour soutenir pour soutenir les enfants qui ont besoin d`une aide supplémentaire étant non accompagnés ou accompagnés d'autres familles.
En outre, M. le secrétaire d'État Raed Arafat, le Dr Raed Arafat, qui dirige le Département des situations d'urgence, présentera aujourd'hui les mesures prises au CNSU aujourd`hui. Bien entendu, chacun d`eux sera à votre disposition pour quelques questions.
Tout d'abord, je voudrais inviter M. le ministre Lucian Bode, qui est également revenu récemment de Bruxelles, où il a assisté à la réunion du Conseil JAI, avec beaucoup de nouvelles sur les mesures prises au niveau européen pour soutenir les États qui gèrent les flux de réfugiés.
Lucian Bode : Merci ! Bonjour! Content de vous revoir! Lors de la réunion convoquée par le Premier ministre, j'ai présenté une information sur le transit à la frontière d'État avec l'Ukraine, respectivement avec la République de Moldavie, depuis le début du conflit, du 24 février, jusqu'à aujourd'hui à 6h00. Je vais vous donner quelques indications. Le nombre total de citoyens ukrainiens entrés en Roumanie à ce jour – 172.935. Parmi eux, 114.829 ont choisi de quitter la Roumanie. Par conséquent, il y a actuellement 58.106 citoyens ukrainiens sur le territoire de la Roumanie. Total des demandes d'asile : jusqu'à présent, nous avons recensé 1.897 citoyens ukrainiens qui ont demandé l'asile en Roumanie.
Dans nos centres d'asile, dans les six centres, en ce moment, il y a 250 citoyens ukrainiens. Il convient de noter que depuis le début du conflit, le 24 février jusqu'à aujourd'hui, hier, le 3 mars, c`est le jour avec le plus grand nombre d'entrées et de sorties, à savoir, 28.563 citoyens qui sont entrés en Roumanie, des citoyens ukrainiens. Un autre indicateur que j'ai présenté concerne les demandes d'asile. Comme je l'ai dit, nous avons actuellement 1.897 demandes reçues, demandes d'asile soumises par des citoyens ukrainiens à l'Inspectorat général de l'immigration. En même temps, nous examinons des aspects d'intérêt opérationnel à la frontière roumaine et je peux vous dire que 20 personnes, 20 citoyens ukrainiens, ont été retrouvées traversant ou tentant de franchir illégalement la frontière avec l'Ukraine. Durant la période de référence, une série d'événements avec un certain impact ont été mis en lumière, dont je rappelle que le 3 mars, à 15h50, le train en provenance d'Ukraine avec 11 wagons, il s`agit de 1.200 réfugiés, dont 200 enfants et deux femmes enceintes, ont quitté le point de passage frontière de Iasi avec la destination Bucarest.
Quant au volet protection civile, comme vous le savez, et des détails vous seront présentés par Monsieur le Secrétaire d'État Arafat, 13 camps mobiles de réfugiés ont été opérationnalisés à Maramureș, Suceava, Botoșani, Tulcea, Iași, Galați, Satu Mare et Vaslui , avec 3.511 places. À l'heure actuelle, 1.626 sont occupés. Un aspect extrêmement important que je voudrais souligner devant vous est le fait que les autorités locales ou la société civile ont mis à la disposition des citoyens ukrainiens qui sont entrés en Roumanie 12.324 places d'hébergement au niveau national. Dans le même temps, la plateforme opérationnalisée par le gouvernement "Ensemble aidons davantage" à ce jour, a centralisé 5 .396 offres d'accompagnement. Ce sont les principaux indicateurs que j'ai présentés lors de la réunion de 9h00.
La deuxième chose que je veux présenter dans ce point de presse concerne les travaux du Conseil Justice et Affaires Intérieures, organisé par la Présidence française du Conseil de l'Union européenne, section Affaires intérieures, hier 3 mars, à Bruxelles. Concernant la situation en Ukraine, nous avons présenté les mesures prises par la Roumanie concernant le contrôle à la frontière de l'État, l'accueil des demandeurs d'asile, respectivement, la gestion des urgences, l'aide humanitaire et la protection civile. J'ai dit très clairement que cet effort que fait la Roumanie ne peut être soutenu sans recevoir un soutien par le biais des Mécanismes financiers et de soutien de la Commission européenne. Au cours de la prochaine période - je parle de jours - nous enverrons nos demandes, les demandes de la Roumanie, motivées à la Commission européenne. Depuis l'invasion militaire de l'Ukraine par la Russie, plus de 650.000 personnes ont fui vers les États membres de l`Union européenne voisins de l'Ukraine. Comme vous l'avez peut-être remarqué en ce moment, il y a plus de 58.000 citoyens ukrainiens en Roumanie. Les ministres de l'intérieur ont convenu à l'unanimité d'approuver la décision déclenchant l'application du mécanisme prévu par la Directive sur la protection temporaire de 2001. 21 ans plus tard, depuis que cette directive a été émise pour la situation tout aussi difficile, d`il y a 21 ans de Kosovo devient opérationnelle et ce mécanisme a été développé afin de gérer efficacement les cas des personnes provenant de zones de conflit direct, sans engager de procédures individuelles.
On a donc convenu d'accorder un statut de protection temporaire aux citoyens ukrainiens qui en font la demande et, très important, je souligne, très important, en plus aux ressortissants de pays tiers qui ont vécu sur le territoire de l'Ukraine et qui ne peuvent pas être rapatriés en toute sécurité. Le statut de « protection temporaire » implique, entre autres, l'accès à l'éducation, aux soins de santé, le droit au travail, etc. Hier, lors de la réunion du Conseil JAI, il y a eu aussi un moment extrêmement émouvant. Ce fut l`intervention lors de la séance de travail informelle, du ministre ukrainien des Affaires Intérieures, Denis Monastirski. Le dignitaire ukrainien nous a présenté la situation grave dans laquelle se trouve l'Ukraine, avec les pertes en vies humaines enregistrées jusqu'à présent. Je peux vous dire, par exemple, qu'en ce moment, il y a 18 aéroports complètement détruits, il y a 199 bâtiments complètement détruits, il y a 10 villes qui doivent être évacuées d'urgence, avec plus de 150.000 personnes. Ces villes ont subi des attaques dans le quartier résidentiel et les gens n'ont plus accès aux produits de première nécessité. Ils doivent être évacués immédiatement et ont appelé à l'aide. C'était extrêmement émouvant et je tiens à dire que je suis intervenu lors de cette session informelle, j'ai transmis au ministre de l'Intérieur de l'Ukraine le fait que les institutions de l'État roumain et les Roumains offrent un soutien aux citoyens ukrainiens, le soutien dont ont besoin tous ceux qui choisissent de rester en Roumanie, fuyant le chemin de la guerre. Je l'ai également informé que nous avions entamé les procédures pour l'opérationnalisation dans la partie nord de la Roumanie d'un hub logistique pour la distribution de l'aide humanitaire fournie par les partenaires européens souhaitant apporter de l'aide humanitaire.
Un sujet dont nous aurions certainement beaucoup parlé si nous n'étions pas dans cette situation critique avec cette guerre déclenchée absurdement par la Fédération de Russie en Ukraine, est l'adhésion de la Roumanie à l'Espace Schengen. Nous avons également eu à l'ordre du jour de nos discussions d'hier la situation et la gouvernance politique de l'Espace Schengen. Je veux vous dire que j'ai clairement exprimé la position de la Roumanie dans cette situation, la Roumanie est l'un des trois États qui défendent les frontières extérieures de l'Union européenne, et ces jours-ci, avec l'escalade du conflit en Ukraine, nous voyons qu`elle est la contribution réelle de la Roumanie à la sécurisation du segment le plus long de la frontière extérieure de l'Union européenne - il s'agit des 2. 050 km de frontière de l'Union européenne que gère la Roumanie. Par conséquent, comme je l'ai dit à une autre occasion, comme l'a dit Mme la commissaire Johansson lors de sa visite en Roumanie, nous pensons que la Roumanie doit devenir membre de l'Espace Schengen dès que possible. La Roumanie applique pleinement l'acquis de Schengen et contribue constamment et activement aux efforts de renforcement de la sécurité de l'Union européenne, mais sans les avantages qui en découlent. Ce sont les principales informations que j'ai présentées lors de la réunion convoquée par le Premier ministre et que je voulais vous présenter aussi, à travers vous, aux Roumains. Merci!
Journaliste : Bonjour ! Veuillez nous dire si l`on a commencé la vérification des abris de la protection civile. Je comprends que dans certaines villes ISU et les mairies ont demandé que ces abris soient inventoriés. Quelle est la situation maintenant?
Lucian Bode : Oui, ils on a commencé, et M. le secrétaire d'État Raed Arafat vous donnera des détails sur les réponses que j'ai reçues. Nous avons commencé cette procédure il y a quelques jours. Journaliste : Et une deuxième question : vous avez mentionné les logements qui ont été créés par les autorités et les représentants de la société civile. Cependant, j'aimerais savoir comment ceux qui hébergent des réfugiés dans leur propre maison seront soutenus si ces réfugiés doivent ou choisissent de rester ici plus longtemps. Le nombre de demandeurs d'asile est faible - enfin, moins de 2 000 personnes... Donc, pour ceux qui n'ont pas demandé l'asile, quelles sont les options ? Car, dans le cas des demandeurs d'asile, les choses sont claires.
Lucian Bode: Le Gouvernement viendra avec des règlements législatifs, avec des actes normatifs qu'il adoptera dans les prochains jours, afin de clarifier exactement comment nous récupérons ce que la Roumanie a déjà dépensé jusqu'à présent et dépensera désormais, à travers les mécanismes dont je viens de parler..
Nous dirons très clairement ce qui se passe après les 72 heures où ils sont contraints de quitter les camps temporaires et quels sont les coûts que l'État roumain peut assumer pendant une période et pour quelle période, pour un citoyen ukrainien qui choisit de rester en Roumanie et choisit l'option de rester dans un endroit différent des centres d'asile. Donc, par le biais de réglementations législatives, dans les prochains jours, nous dirons exactement les coûts, qui s'en occupe, la période et les conditionnalités, car nous présenterons certainement aussi certaines conditionnalités, l'emploi après une certaine période, etc. Toutes ces choses seront présentées dans les actes normatifs, elles seront adoptées dans les actes normatifs dont le Gouvernement discutera dans les prochains jours.
Journaliste : Vous allez donc demander de l'argent à la Commission européenne ?
Lucian Bode : Certainement, oui. Je l'ai également annoncé hier.
Journaliste : Avez-vous fait un calcul préliminaire... ?
Lucian Bode : Nous avons également fait un calcul préliminaire, nous avons également une décision CNSU en cours de discussion et d'approbation, et nous allons traduire cette décision CNSU en une première phase dans un arrêté de gouvernement, où nous parlons de coûts, les calculs dont vous parlez. Journaliste : Pouvez-vous me donner un exemple, s'il vous plaît ?
Lucian Bode : Nous vous présenterons dès son adoption. Je ne parle pas d'actes normatifs qui n'ont pas été adoptés.
Dan Cărbunaru : Ce que je puis vous dire, si vous me le permettez, c'est que lors de la réunion du groupe de travail d'aujourd'hui, le Premier ministre Nicolae Ciucă a demandé à tous les membres du cabinet d'évaluer chaque coût, car il ne s'agit pas seulement des coûts liés au Ministère des Affaires Intérieures , la Roumanie soumettra dès que possible les premières demandes de règlement aux institutions européennes. Bien entendu, les efforts se poursuivront. Je peux également vous dire que le Premier ministre Nicolae Ciucă a demandé des mesures dans la communication avec la Commission européenne, à ce que les mécanismes de règlement, à leur tour, après que la Roumanie présentera cette liste, soient accélérés, car on connaît les écarts assez importants qui existent entre le moment où les États membres présentent des demandes de règlement et jusqu'à ce que ces montants soient inscrits dans les comptes de ces États. Et, s'agissant d'une situation d'urgence, d'une situation particulière, entendue, soit dit en passant, vous avez vu la visite de la commissaire aux Affaires Intérieures, Mme Johansson tant à la frontière, qu`à Bucarest, ainsi que la récente visite de la présidente de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen, qui, voyant de leurs propres yeux la situation en Roumanie, ont exprimé non seulement leur compassion, mais aussi leur soutien aux efforts que les autorités, en collaboration avec la société civile, déploient tout au long de cette période.
Journaliste : Une clarification, s'il vous plaît ! Ces fonds parviendront-ils à ceux qui hébergent des personnes chez eux, c'est-à-dire des familles ordinaires, pas des ONG, pas des associations ou des fondations ?
Dan Cărbunaru : Il y a des mécanismes à mettre en place. C'est une mesure de première urgence que certaines personnes ont assumée dès le début, sur la base du volontariat, mais comme les efforts des autorités sont soutenus par la société civile, les gens ordinaires et même les entreprises privées, bien sûr l'État mettra tout en œuvre pour soutenir, sinon compenser, les efforts déployés au niveau individuel. Lucian Bode : Deux précisions très brèves sur votre question : lorsque la décision d'hier sera publiée au Journal officiel de l'Union européenne, elle sera immédiatement transposée en droit national - on verra à quel niveau, ordonnance d'urgence ou décision gouvernementale - et ici nous dirons très clairement, les mécanismes de la décision d'hier seront transposés dans le droit national, exactement comment le règlement est effectué et à partir de quelles sources. Pendant cette période, nous sommes en contact avec la Commission, notamment avec notre représentation. Ils nous ont fourni les procédures et les mécanismes de collecte de fonds pour couvrir ces coûts et, évidemment, après la transposition de la directive dans le droit national, nous saurons exactement d'où nous tirons l'argent et quelles institutions géreront ces mécanismes, car j'ai vu ce qui s'est passé pendant l'état d'urgence et l'état d'alerte. Journaliste : Merci ! Vous avez dit que, lors de la discussion que vous avez eue hier, lors de la réunion avec les ministres de l'intérieur, au niveau européen, vous avez également abordé le sujet de l'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen. Quelles ont été les réponses et quand cela pourrait-il arriver ? Quand la Roumanie pourrait-elle avoir tous les droits dans l'espace Schengen ?
Lucian Bode : La réponse de la commissaire Ylva Johansson est la même qu'elle a donnée à Bucarest, le 28 février, à une question d'un de vos collègues. Il a également déclaré hier, dans son discours, que la Roumanie devait devenir un membre à part entière de la famille Schengen. J'ai eu une discussion avec le ministre français de l'Intérieur, qui a également la direction de la "section Affaires intérieures du Conseil JAI", je l'ai invité en Roumanie et la réponse a été affirmative. Ainsi, dans la prochaine période, nous aurons l'occasion de discuter avec celui qui dirige pratiquement tous les dossiers de la Commission et le dossier Schengen durant cette période, et je pense qu'à cette occasion, nous franchirons une autre étape importante dans la réalisation de notre objectif de devenir membre de plein droit dans Schengen. En fait, la Roumanie remplit toutes les conditions techniques, depuis 2011, aux frontières de l'État et au-delà. Nous avons également eu beaucoup de discussions sur le règlement Schengen, il y a eu quelques interventions, mais nous sommes parvenus à un compromis politique sur le contenu du règlement et, certes, si ce compromis va plus loin, la Roumanie a une chance d'obtenir ce statut. Mais, encore une fois, ce sujet était un peu secondaire à l'ordre du jour de nos discussions, compte tenu de la situation en Ukraine. Journaliste : Je voudrais insister un peu. A-t-il une chance d'obtenir ce statut dans les prochains mois, années ?
Lucian Bode : J'aimerais obtenir ce statut le plus tôt possible. La présidence française, si je ne me trompe pas, a le rapport final en juin; Ce serait une grande réussite, mais n'en parlons pas... Je parle strictement de ma responsabilité. Sur le volet commercial interne, notre responsabilité est principalement liée aux frontières et ici, d'un point de vue technique, les choses sont très claires. Vous savez très bien qu'il y a d'autres responsabilités et conditionnalités pour rejoindre l'espace Schengen liées au MCV et à d'autres questions dont je ne suis pas autorisé à parler. Journaliste : Dans le contexte d'une éventuelle menace nucléaire. J'ai vu ce qui se passait en Ukraine. La plus grande centrale nucléaire d'Europe a été attaquée par les Russes hier soir. Quels sont vos préparatifs pour le ministère de l'Intérieur pour la population ? Lucian Bode : Faisons d'abord un point. La centrale nucléaire n'a pas été attaquée, c'était une attaque à proximité de la centrale nucléaire. Et c'est formidable que nous n'ayons pas eu une telle attaque dont vous parlez directement sur la centrale nucléaire. Certes, vous avez vu les communications des institutions responsables, la CNCAN, par exemple, et, de ce point de vue, en regardant la communication des experts, on voit qu'en ce moment, en Roumanie, il n'y a pas de danger et pas d'intensification des niveaux de rayonnement ou et ainsi de suite. Donc, de ce point de vue, nous devons dire aux Roumains qu'il n'y a pas de danger, mais, comme vous l'avez dit, toutes les institutions de l'État roumain doivent être en alerte dans une telle situation. Nous, dans notre domaine de responsabilité, lorsque nous prendrons des décisions, nous vous les présenterons publiquement. Pour l'instant, nous examinons les rapports que nous avons et aucun danger n'est signalé. En fait, je crois que M. Dan Cărbunaru vous a présenté dans la dernière conférence de presse ou dans une intervention exactement ces éléments, en tenant compte de certaines nouvelles qui étaient apparues et des déclarations du chef du Kremlin concernant une éventuelle utilisation de ces armes. Dan Cărbunaru : Je peux confirmer que CNCAN est en contact permanent avec l'Agence internationale de l'énergie atomique. De plus, chaque fois que diverses situations sont signalées en Ukraine, ils contactent les experts sur place ou sont contactés par eux. Dans ce cas, auquel nous nous référons aujourd'hui, toutes les confirmations montrent qu'il n'y avait pas de situation à risque dans le périmètre de l'usine. De plus, les mesures concernant le niveau de rayonnement, selon les données fournies par la CNCAN ce matin, n'élèvent pas les valeurs au-dessus du niveau normal même dans la zone de la centrale électrique, et encore moins en Roumanie. De plus, les experts de la CNCAN surveillent en permanence ces valeurs et communiquent constamment leur situation et clarifient également tout doute pouvant survenir dans l'espace public dans le contexte de ces développements qui peuvent survenir en Ukraine. Journaliste : D'accord, ce n'est pas le cas aujourd'hui. J'ai établi cela. je demandais préventivement. Mais j'ai vu un message du ministère de la Santé sur l'iodure de potassium. Il précise qu'en cas de besoin, ce produit sera distribué à la population dans les meilleurs délais par les autorités de santé publique de chaque département. La question est, sommes-nous prêts à ce stade ? Demain, si oui, si nous sommes prêts avec ces pilules, combien de temps pourraient-elles être distribuées ? Quelle serait la procédure ?
Dan Cărbunaru : La communication publique du Ministère de la Santé à laquelle vous vous référez confirme, pratiquement, que les autorités roumaines prennent les mesures nécessaires pour être prêtes à intervenir dans n'importe quelle situation. Pour le moment, nous ne sommes confrontés qu'à la rhétorique de la Fédération de Russie, qui utilise pratiquement ce type de message, dans un contexte où, comme vous le savez, nous avons une agression militaire lancée en Ukraine et diverses formules de communication avec l'Occident. Le fait que le Ministère de la santé annonce publiquement qu'il est prêt à gérer cette situation confirme que le Gouvernement roumain prend au sérieux ses tâches et ses responsabilités pour protéger la santé et la sécurité de la population, mais, je le répète, nous sommes dans une situation de rhétorique dans l'espace pratiqué, pratiquée par la Fédération de Russie. Nous ne parlons pas d'une situation de risque imminent, qui se produirait et générerait la mise en œuvre de telles mesures en Roumanie. Merci!
Journaliste : le statut d'alerte expire dans quelques jours. Selon vous, en tant que ministre de l'Intérieur, que devrions-nous faire ensuite ? Faut-il sortir de l'alerte ou la prolonger - et avec quels arguments ?
Lucian Bode : La position du ministre des Affaires 'Intérieures est présentée, tout d'abord, dans les structures décisionnelles de l'État roumain, après quoi elle est présentée publiquement. Nous n'avons pas encore pris une telle décision sur l'annulation de l'alerte, sur quelles mesures concrètes concernant les restrictions seront levées, si nous maintenons certaines mesures, par exemple celles liées au port du masque dans les zones surpeuplées. Toutes ces questions seront discutées aujourd'hui, à partir de 14h00, à Cotroceni. Nous aurons ces discussions au sein du gouvernement. De toute évidence, le Ministère de l'Intérieur a fait sa propre analyse sur ses responsabilités dans la gestion de la pandémie. J'avais une statistique quelque part, si je ne me trompe pas, aujourd'hui encore, quand on parle des structures du Ministère des Affaires Intérieures, des responsabilités concernant la gestion de la pandémie, ont agi plus de 20. 000 personnes. Par conséquent, nous restons actifs dans ce domaine, nous l'avons toujours dit, notre rôle, des structures du MAI, a été de limiter la propagation de cette pandémie, pas de sanctionner et d'amender les citoyens. Dans quelle mesure nous avons réussi, bien sûr, il y aura des analyses dans le temps, mais je le souligne encore une fois, j`ai transmis aux collègues du Ministère de l'intérieur à chaque fois, que notre rôle est de limiter la propagation de la pandémie et non punir les citoyens. Une réponse devra venir le plus tôt possible, car comme nous le savons, les 30 jours expirent le 8 mars, période pendant laquelle l'état d'alerte a été prolongé. Certes, aujourd'hui, demain, au niveau des institutions étatiques, nous prendrons une décision et elle sera communiquée publiquement.
Dan Cărbunaru : Merci beaucoup, monsieur le ministre. J'invite avec nous Mme la Ministre de la Famille, de la Jeunesse et de l'Egalité des Chances, Gabriela Firea. Elle a été récemment sur place pour constater la situation sur le terrain, dans le département de Tulcea, à Isaccea.
Gabriela Firea : Merci beaucoup. Bonjour à tous! Je voudrais également ajouter à ce que dit M. le ministre des Affaires Intérieures que nous attachons une attention particulière à tout ce qui se passe ces jours-ci, pendant cette période. Nous voulons que la guerre dure le moins possible, mais jusqu'à ces grandes décisions, nous avons la responsabilité directe de protéger les personnes qui viennent d'Ukraine dans notre pays. Vous avez reçu les chiffres des adultes et des enfants qui sont entrés dans le pays. Je voudrais, avec votre permission, faire des références concrètes aux mineurs et ici nous avons plusieurs catégories. Nous avons des enfants qui sont venus avec un parent, car en général les hommes sont restés en Ukraine pour se battre. Peu sont partis pour d'autres pays. Nous avons des enfants qui sont arrivés dans notre pays avec des accompagnants légaux ou formels et nous avons également, depuis hier soir, une autre catégorie, sur laquelle nous nous concentrons avec beaucoup d'attention et de préoccupation, à savoir les orphelins d`Ukraine. Permettez-moi également de vous montrer ces chiffres. Ainsi, 58. 284 enfants sont entrés dans notre pays. 35. 674 sont sortis avec leurs parents ou accompagnateurs. Il y a actuellement plus de 22. 000 enfants dans notre pays, plus précisément, le nombre concret, 22 610. Je tiens également à souligner qu'ily a plus de 4. 500 davantage que la veille, donc le précédent rapport. Par conséquent, le nombre d'enfants venant d'Ukraine dans notre pays augmente chaque jour de plusieurs milliers. Je vous montre également les chiffres parcatégorie. Enfants de moins de 5 ans - 5 661, enfants de moins de 10 ans - 13 144, enfants de moins de 14 ans - 18 529. Ce que je veux souligner à propos du premier grand groupe d'orphelins qui sont entrés dans notre pays hier soir - j'ai été en contact permanent avec le ministère de s Affaires Intérieures, avec M. le ministre Bode, avec M. le secrétaire d'État Raed Arafat, ainsi qu'avec tous les institutions compétentes, car au Ministère de la Famille est subordonnée l'Autorité Nationale de Protection des Droits de l'Enfant et il intervient directement, en tant que structure centrale, dans l'accueil des orphelins et aussi dans leur transfert pas n'importe où, donc pas à n'importe quel endroit, pas à un hôtel, pas à une pension, pas à un particulier, mais à des centres de placement. On les veut dans des foyers de type familial, parce que l'ambiance est beaucoup plus agréable, ou en famille d'accueil, parce qu'ils ont besoin de soins particuliers. De mon point de vue, si ce conflit dure plus longtemps, le nombre de places dont nous disposons actuellement sera épuisé, mais nous sommes déjà en contact avec des associations, des organisations et d'autres institutions, y compris des représentants d'entreprises ou des citoyens qui voudront soutenir notre département social directions d'assistance et de prendre le relais, mais dans un cadre organisé et avec du personnel de notre côté, des orphelins d'Ukraine. Hier soir, à Tulcea, à Isaccea, 135 personnes sont entrées, dont 85 orphelins. Et laissez-moi vous dire où ils se sont allés. Nous avons un total de 75 personnes à Prahova, dont 59 enfants handicapés, le reste - le personnel accompagnant et les propres enfants. A Brașov, 31 personnes - dans une maison de type familial nous avons 15 enfants hébergés, dans une autre maison 11, nous avons aussi les adultes accompagnateurs. Il y a eu aussi 27 élèves d'un lycée militaire en Ukraine, ilssont à Tulcea, en neuvième et onzième années. Des accompagnateurs sont également venus avec eux, mais pas beaucoup.
Et comme vous l'avez remarqué, nous avons aussi des enfants handicapés qui ont besoin de soins particuliers, de personnel, d'un certain médicament et nous nous occupons de tous ces cas particuliers. Je veux envoyer une demande de notre part, du Ministère de la Famille, de l'Autorité Nationale de Protection de l'Enfance, mais de tout le Gouvernement. Tout d'abord, nos remerciements aux autorités locales qui se sont mobilisées dès le premier instant, et celles de la frontière, mais aussi celles qui sont dans d'autres départements, mais qui ont accueilli des réfugiés, aussi bien les préfectures, les conseils départementaux que les mairies et les assurer que les efforts ne seront pas laissés seulement sur leurs épaules. Aujourd'hui encore, lors de la réunion convoquée par le Premier ministre, une procédure concrète a été discutée par laquelle les coûts - qui ne seront pas minimes et ne seront pas bouclés en deux ou trois jours, qu'ont les autorités locales, mais aussi les associations et organisations, ainsi que d'autres types d'institutions ont pendant cette période – soient réglés aussi du budget de l`État. Mais nous voulons vraiment, comme l'a dit M. le secrétaire d'État Cărbunaru, que les mécanismes européens soient déclenchés et aussi accélérés dans la prochaine période, pour qu'il n'y ait pas de syncope. Parce que, à un moment donné, le nombre de réfugiés va pouvoir devenir très important et plus difficile à gérer, parce que, comme vous le savez, les ressources des collectivités locales sont de toute façon limitées, surtout après deux ans de pandémie, de crise économique déclenchée surtout récemment, la crise des factures d'énergie et de gaz. Je voudrais également souligner qu'avec le Ministère de l'Éducation et le Ministère du Travail, nous travaillons sur un acte normatif plus concret, je vous le dis, Ordonnance d'urgence qui modifie d'autres lois en vigueur, qui ne spécifient pas expressément la situation que nous avons maintenant, une grande vague de réfugiés, dont beaucoup d'enfants, et nous corrélons essentiellement la législation nationale avec la législation européenne. Nous, au Ministère de la Famille, avons travaillé sur ce texte avec l'UNICEF, qui a une longue expérience avec les réfugiés mineurs. Nous sommes convaincus que ce texte aidera pendant cette période et clarifiera à la fois la collaboration entre les institutions et ce qu'il advient des orphelins qui viennent dans notre pays, des mineurs qui viennent non accompagnés ou qui viennent avec des accompagnateurs ad hoc et qui, peut-être, vont partir sans eux et ces enfants restent dans notre pays sous la garde de l'État roumain. Cette ordonnance d'urgence est déjà sur le circuit d'approbation, comme je l'ai dit, et le Ministère de l'Éducation a un volet concernant la participation aux cours, l'éducation de ces enfants qui restent dans notre pays, et le Ministère du Travail fait référence à l'emploi de ceux qui restent en Roumanie, bien sûr, pas des enfants. C`est la catégorie d'adultes qui seront embauchés dans la prochaine période sur le territoire de notre pays.
M. le ministre lui-même a souligné qu'il a été contacté par plusieurs associations d'entrepreneurs désireux d'entrer en contact et de trouver ensemble des emplois pour les réfugiés qui ont demandé l'asile dans notre pays. Ce sont les principaux éléments concernant les enfants, en mettant l'accent sur le fait que notre attention a été augmentée dès le premier instant. Aussi, la collaboration entre les institutions, afin que même lorsqu'ils sont reçus aux différents points frontaliers, les procédures de vérification des documents - car là aussi il existe différents types de documents avec lesquels ils entrent dans le pays - soient simplifiées ou accélérées, d`abord en augmentant les effectifs et les moyens humains à la frontière, pour que les enfants n`y restent pas très longtemps, d'autant plus qu'il fait froid dans notre pays, la grêle, il neige, il fait du vent. Hier soir, il y a eu fort vent à Isaccea et il faut les mettre à l`abri, sans les faire attendre longtemps, comte tenu que certains en ont déjà très froid, sont apeurés, fatigués, traumatisés. La situation est vraiment tragique pour ces enfants, je le répète, surtout pour ceux qui sont venus sans parents. Nous, avec la société civile, voulons nous impliquer et les aider à tous points de vue, non seulement pour leur offrir un toit, des vêtements propres et secs, de la nourriture, des médicaments, mais aussi un soutien psycho-émotionnel.
Dan Cărbunaru : Merci beaucoup, Mme la Ministre ! Gabriela Firea : Merci beaucoup moi aussi!
Dan Cărbunaru : Des questions, s'il vous plaît ! Journaliste : Une question, si vous me le permettez. Étant donné que, selon le Ministère des Affaires Étrangères, il y a en Ukraine plus de 400.000 personnes d'origine roumaine, dont certaines, nous ne savons pas combien, viendront probablement dans notre pays, la question est de savoir s'il faut envisager de simplifier la procédure d'octroi de la citoyenneté , parce que la procédure est assez difficile en ce moment ? Il s'agit, par exemple, d'avoir une certaine stabilité financière, ce qu'ils n'ont évidemment aucun moyen de prouver. Cela signifie connaître la Constitution roumaine, peu de chances de la connaître et, eh bien, il existe de nombreuses autres situations comme celle-ci. La question est de savoir si la simplification de la procédure d'octroi de la citoyenneté est envisagée.
Gabriela Firea : Vous avez tout à fait raison et certainement, le Ministère des Affaires étrangères et le Ministère des Affaires Intérieures travaillent déjà sur de telles procédures, mais notre priorité, en tant que ministres et la priorité gouvernementale, avant tout, est de sauver ces personnes, de les héberger le
plus tôt possible, car c'est une situation particulière et nous appliquons des mesures spéciales, c'est la guerre, il ne faut pas les laisser à ciel ouvert, affamés, sans nourriture. La priorité est de les sauver, de les accueillir dans des lieux décents et chauds, dans la mesure du possible, de les nourrir, de leur fournir des médicaments, et ceux qui veulent partir, et vous avez vu dans les chiffres annoncés par M le ministre des Affaires Intérieures, la plupart d'entre eux transitent par notre pays, leur assurer un transfert jusqu'à l'aéroport, s'ils ne peuvent le faire par leurs propres moyens. Ceux qui ont réussi à venir quelques jours avant le début effectif de la guerre ont réussi à s`en aller dans leurs voitures. Pour ma part, je transmettrai également cette préoccupation, étant donné que je représente le Ministère de la Famille, à mes collègues du Gouvernement, ainsi qu`au Premier ministre, et il y aura certainement une communication publique.
Dan Cărbunaru : Mais nous devons dire ceci, y compris maintenant, à savoir, le fait que le Gouvernement roumain, les autorités se sont mobilisées pour soutenir tous ceux qui pendant toute cette période, à partir du 24 février, depuis que la Fédération de Russie a lancé l'agression militaire contre l'Ukraine, la Roumanie a été ouverte à toutes les catégories de citoyens. Voici juste quelques exemples : Des milliers de citoyens indiens ont été évacués d'Ukraine, des zones déchirées par la guerre, et beaucoup ont déjà été rapatriés, d'autres sont dans des camps attendant des avions spécialement envoyés d'Inde pour les récupérer et les rapatrier ; il y a des citoyens d'autres États européens qui ont été aidés, des citoyens ukrainiens, bien sûr, parmi eux, certainement, y compris des ethniques roumains, et, enfin et surtout, on a vu aussi de la façon dont les gens ont réagi là-bas, à la frontière, en collaboration avec les autorités. Les Roumains se sont mobilisés et ont aidé tout le monde, ils n'ont pas demandé quelle citoyenneté ils avaient, quelle nationalité, quelle ethnie.
C'est un signe de solidarité concrète qui, bien sûr, doit se doubler de toute une série de procédures, qui seront réglées. La priorité est que ces personnes qui arrivent dans une zone sûre, soient hébergées quelque part, aient de la nourriture, de l'eau, aient accès aux médicaments, aux services sociaux, en particulier les personnes ayant des besoins spéciaux, comme c'est le cas pour ces enfants dont Mme Firea vient de parler..
Journaliste : Mais la question vient aussi dans le contexte dans lequel nous avons l'intention de les embaucher sur le marché du travail roumain. Dans le contexte actuel, étant extra-UE, ils sont soumis à des règles totalement différentes de celles des Roumains ou, s'il vous plaît, de ceux qui font partie de l'UE.
Dan Cărbunaru : La situation des citoyens ukrainiens est différente de celle des autres pays, car l'Ukraine a un accord d'association avec l'Union européenne, qui donne aux citoyens de ce pays certains droits supplémentaires, notamment la possibilité de trouver un emploi ou d'étudier ou d'avoir l'accès à divers services. Bien sûr, dans ce contexte particulier, on travaille sur un paquet supplémentaire pour soutenir ces personnes touchées par la guerre, qui, je le répète, ont déjà un statut particulier au sein de l'UE grâce à cet accord d'association. Merci!
Gabriela Firea : Je voudrais ajouter le fait qu'hier soir 85 orphelins sont arrivés d'Ukraine, d'un groupe, dont nous avons été informés, de plus de 800, presque 1.000, qui arriveront dans notre pays dans les prochains jours. Le premier groupe est venu hier soir, car ils doivent être accompagnés et arriver sains et saufs dans notre pays. S'il n'y a plus de questions, merci beaucoup et nous partagerons les autres informations avec vous.
Dan Cărbunaru : Merci beaucoup, Mme la ministre ! J'invite maintenant le Dr Raed Arafat, secrétaire d'État et chef du Département des situations d'urgence, à prendre la parole.. Docteur, s'il vous plait!
Raed Arafat : Merci ! Il y a deux aspects sur lesquels je vais insister. Tout d'abord, les décisions du CNSU qui ont été approuvées aujourd'hui, au sein du Comité national des situations d'urgence, et sur la base desquelles certains actes normatifs doivent être édictés. Tout d'abord, la décision de régler les frais d'hébergement. C'est une décision du CNSU qui propose un arrêté de gouvernement, l`arête de gouvernement est déjà, il est en cours de recevoir les avis, il va être adopté. Je n`en donnerai pas de chiffres, car les choses peuvent changer lors de l'approbation del`arrêté de gouvernement. Bien sûr, il y aura une discussion entre les ministères, mais le Premier ministre a demandé que l`arête du gouvernement soit rendu d'urgence, afin que nous puissions couvrir les frais de logement qui ont déjà été engagés par les autorités et les foyers et lieux d'hébergement qui nécessitant de telles règlements.. Deuxièmement, un autrearrêté a été rendue et c'est un arrêté qui soutient l'Ukraine en faisant don de 11 ambulances d'urgence et de transport de la réserve du service d'ambulance et du service mobile d'urgence, de réanimation et de libération./ .. ./
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